Comme en 2010-2011, les laudateurs avaient parlé très fort pour convaincre le Président de la République d’alors Maître Abdoulaye Wade à se représenter pour un troisième mandat.
Le Président Wade avait des résultats importants mais les Sénégalais ne voulaient pas d’un troisième mandat.
De plus ils soupçonnaient un stratagème pour la transmission du pouvoir à son fils.
Les laudateurs avaient promis au Président de la République d’alors son élection au premier tour. Ils avaient oublié qu’ils n’étaient pas les sénégalais, ils n’étaient pas l’âme du Sénégal.
En fait, ils ne travaillaient que pour eux-mêmes, pour leur survie.
Aujourd’hui encore, à vingt mois des élections présidentielles de février 2024, les laudateurs ressurgissent avec de nouveaux renforts.
Ils appellent pudiquement à une troisième candidature du Président de la République, à un deuxième mandat de cinq ans. Ils ont un nouveau lexique qui abolit le troisième mandat de leur vocabulaire.
Ils ont oublié toutes les explications données par les juristes rédacteurs de la nouvelle Constitution sur l’interprétation des dispositions de la Constitution sur le renouvellement du mandat du Président de la République, les promesses faites durant les campagnes électorales du référendum à maintenant.
Ils prêchent urbi et orbi pour une troisième candidature.
Ils appellent à une violation de la parole donnée qui est le ciment de notre confiance mutuelle, qui est plus forte que les contrats signés des européens.
Les Sénégalais, silencieux, vaquent à leurs occupations. Beaucoup vous disent sereins: ñu ngi xaar.
Le comportement des laudateurs ne fera qu’exacerber ce sentiment fatal à tous les régimes au Sénégal: jeppi.
Car si la population intériorise ce sentiment, su nu la jeppèe, loo mën def du ñu ko gis, tout ce que le régime réalisera ne sera pas visible à ses yeux donc n’aura aucun impact sur le vote des citoyens.
Laudateurs arrêtez! Vous rendez un mauvais service à l’Autorité que vous faites semblant de servir.
Faudrait-il rappeler l’élégance chevaleresque de rendre le pouvoir au peuple qui vous a investi et l’insigne noblesse du respect de la parole donnée.
Les généalogistes, les bammbaado, ont le droit de dire aux rois les vérités que ne peuvent leur exprimer leurs propres aristocraties.
Alors vivement que la parole des laudateurs s’évanouisse et que vivement s’élèvent les voix des généalogistes chantres de l’éthique de la parole donnée.
Le Président Wade avait des résultats importants mais les Sénégalais ne voulaient pas d’un troisième mandat.
De plus ils soupçonnaient un stratagème pour la transmission du pouvoir à son fils.
Les laudateurs avaient promis au Président de la République d’alors son élection au premier tour. Ils avaient oublié qu’ils n’étaient pas les sénégalais, ils n’étaient pas l’âme du Sénégal.
En fait, ils ne travaillaient que pour eux-mêmes, pour leur survie.
Aujourd’hui encore, à vingt mois des élections présidentielles de février 2024, les laudateurs ressurgissent avec de nouveaux renforts.
Ils appellent pudiquement à une troisième candidature du Président de la République, à un deuxième mandat de cinq ans. Ils ont un nouveau lexique qui abolit le troisième mandat de leur vocabulaire.
Ils ont oublié toutes les explications données par les juristes rédacteurs de la nouvelle Constitution sur l’interprétation des dispositions de la Constitution sur le renouvellement du mandat du Président de la République, les promesses faites durant les campagnes électorales du référendum à maintenant.
Ils prêchent urbi et orbi pour une troisième candidature.
Ils appellent à une violation de la parole donnée qui est le ciment de notre confiance mutuelle, qui est plus forte que les contrats signés des européens.
Les Sénégalais, silencieux, vaquent à leurs occupations. Beaucoup vous disent sereins: ñu ngi xaar.
Le comportement des laudateurs ne fera qu’exacerber ce sentiment fatal à tous les régimes au Sénégal: jeppi.
Car si la population intériorise ce sentiment, su nu la jeppèe, loo mën def du ñu ko gis, tout ce que le régime réalisera ne sera pas visible à ses yeux donc n’aura aucun impact sur le vote des citoyens.
Laudateurs arrêtez! Vous rendez un mauvais service à l’Autorité que vous faites semblant de servir.
Faudrait-il rappeler l’élégance chevaleresque de rendre le pouvoir au peuple qui vous a investi et l’insigne noblesse du respect de la parole donnée.
Les généalogistes, les bammbaado, ont le droit de dire aux rois les vérités que ne peuvent leur exprimer leurs propres aristocraties.
Alors vivement que la parole des laudateurs s’évanouisse et que vivement s’élèvent les voix des généalogistes chantres de l’éthique de la parole donnée.
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