Deux jours après l’annonce du maintien des élections législatives et des élections locales au 29 décembre prochain au Tchad, le parti Les Transformateurs a annoncé qu’il n’y participerait pas, dimanche 20 octobre.
« Participer, aujourd'hui, dans ces conditions, aux élections reviendrait purement et simplement à servir de caution à l'installation de l'apartheid [dans le pays] et de caution à un résultat qui est déjà dans les ordinateurs du camp d'en face », a expliqué Succès Masra, le président de la formation, qui demandait le report des deux scrutins en raison des graves inondations qui ont récemment endeuillé le Tchad, mais aussi pour prendre le temps de réviser les textes électoraux et de refonder les institutions électorales.
« Cette décision est bien dommage pour un parti important » Le ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, Abderamane Koulamallah, juge, lui, cette décision contre-productive. « Les absents ont toujours tort. Le processus sera transparent. Cette décision est bien dommage pour un parti important... L'amateurisme politique est quelque chose de nocif pour le succès d'une organisation politique », a-t-il réagi à l'annonce des Transformateurs qui a été faite à l'occasion d'une cérémonie organisée pour commémorer le deuxième anniversaire de la répression du « jeudi noir », le 20 octobre 2022, une date que le gouvernement considère, de son côté, comme une tentative d’insurrection.
« Participer, aujourd'hui, dans ces conditions, aux élections reviendrait purement et simplement à servir de caution à l'installation de l'apartheid [dans le pays] et de caution à un résultat qui est déjà dans les ordinateurs du camp d'en face », a expliqué Succès Masra, le président de la formation, qui demandait le report des deux scrutins en raison des graves inondations qui ont récemment endeuillé le Tchad, mais aussi pour prendre le temps de réviser les textes électoraux et de refonder les institutions électorales.
« Cette décision est bien dommage pour un parti important »
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