Depuis 2014, deux autorités rivales, installées à Tobrouk (Est) et dans la capitale, Tripoli, se déchirent par milices interposées sur presque tout le territoire. Des groupes qui se livrent au pire : détention arbitraire, torture et même exécutions sommaires. Des abus déjà constatés ces dernières années par de nombreuses ONG ayant eu accès aux centres de détentions.
Faute de pouvoir se rendre en Libye, l'ONU a mené des entretiens dans les pays voisins qui ont accueilli les populations ayant fui les violences. 250 personnes interrogées racontent les combats en pleine zone d'habitation, n'épargnant pas les hôpitaux et les équipes de secours. Des attaques dont se rendent coupables aussi bien les forces loyales au gouvernement reconnu que leurs rivaux de Tripoli.
Les milices islamistes ont, ces deux dernières années, multiplié les assassinats d'activistes, de magistrats, de militaires. Profitant de l'absence de l'Etat, l'organisation Etat islamique a émergé en Libye. Si les crimes dont elle se rend coupable sont bien connus, l'ONU décrit aussi le recrutement forcé d'enfants par des groupes « ayant prêté allégeance à l'EI ».
En l'absence d'un système judiciaire fiable en Libye, le rapport en appelle au Conseil de sécurité de l'ONU pour poursuivre les coupables.
Source: Rfi.fr
-
Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)
-
Présidentielle américaine: les accusations de fraudes électorales mettent les assesseurs sous pression
-
Tchad: l'armée accusée d'avoir tué des dizaines de pêcheurs du Borno lors des représailles contre Boko Haram
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso