Selon le tout nouveau bilan établi par l'AFP ce samedi 2 mai, la pandémie du coronavirus a tué plus de 240 000 personnes, 240 231 pour être totalement exact. 3 371 435 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans 195 pays et territoires depuis le début de l'épidémie. Un nombre qui ne reflète toutefois qu'une fraction du nombre réel de contaminations, un grand nombre de pays ne testant que les cas nécessitant une prise en charge hospitalière. Les USA restent le pays le plus touché par le coronavirus avec près d'un tiers des contaminations du Covid-19 et quasiment un quart des morts. La bonne nouvelle provient des personnes guéries qui avoisine désormais le million selon le comptage officiel.
Plusieurs spécialistes dénoncent certains bilans officiels de la mortalité due à la pandémie de coronavirus qui, d'après eux, ne reflètent pas la réalité sanitaire de nombreux pays. La Chine n'échappe pas aux rumeurs qui laissent entendre une sous-estimation du nombre de victimes de la maladie. "Tout le monde veut savoir si les données chinoises sont fausses. Nous n'avons pas les moyens de le savoir. Les chercheurs ne sont pas parvenus à trouver les failles dans ce qui est publié", déplore le démographe Jean-Marie Robine, directeur de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et conseiller auprès de la direction de l'Institut national d'études démographiques (INED) chargé des questions de vieillissement.
Dans le reste du monde, même constat : "Le virus est venu de Chine. Quelques semaines plus tard, les foyers épidémiques les plus importants apparaissent logiquement dans les régions développées qui ont beaucoup d'échanges avec l'Asie. Mais les grands aéroports internationaux ne se situent pas qu'à Paris, Madrid ou New York. Qu'en est-il de Sao Paulo, de Mexico ? Quelque chose ne colle pas : il y a une sous-déclaration massive. Les Philippines, le Japon jouent le jeu, mais d'autres pays manquent à l'appel", développe le chercheur.
La pandémie a toutefois ralenti et plusieurs pays européens et Etats américains commencent à annoncer les premières mesures de déconfinement afin de permettre une reprise de l'économie, sans sacrifier la santé de leur population. La France commencera à se déconfiner prudemment le 11 mai, mais seulement si les indicateurs sanitaires le permettent. Le plan de déconfinement prévoit des tests massifs, la réouverture progressive des écoles et des commerces, sauf les cafés et restaurants, le port du masque obligatoire dans les transports publics, des déplacements limités à 100km sans autorisation… En Espagne, la feuille de route gouvernementale prévoit à partir du 9 mai un déconfinement par "phases" jusqu'à "fin juin". Les écoles resteront fermées jusqu'en septembre, tandis que l'accès aux plages ou les visites dans les résidences pour personnes âgées ne se feront pas avant le mois de juin. En outre, le chef du gouvernement Pedro Sanchez a annoncé, ce samedi 2 mai, le port du masque obligatoire dans les transports publics dès lundi. En Italie, les mesures seront également strictes pour le déconfinement programmé le 4 mai : rassemblements interdits, comme les déplacements entre régions, masque obligatoire dans les transports... En Allemagne, le port du masque devient obligatoire dans les commerces, comme dans les transports.
Vendredi, plusieurs manifestations ont éclaté aux Etats-unis, notamment en Californie : "Ouvrez la Californie !" ont scandé les manifestants à proximité des plages de Huntington Beach, fermées sur ordre du gouverneur Gavin Newsom. Les autorités ont pris cette décision après avoir vu un afflux de personnes le week-end dernier. " Tous les emplois sont essentiels " ou " La liberté est essentielle ", pouvait-on lire sur des pancartes des protestataires. Des manifestations similaires se sont également déroulées à Los Angeles, à New York et à Chicago.
Et concernant le tourisme et les déplacements à l'international ? "Il est très probable que les frontières internationales resteront partiellement fermées au moins jusqu'à ce que la pandémie soit sous contrôle à la fois en Europe et aux Etats-Unis, ce qui n'arrivera pas au même moment", explique à l'AFP Luigi Scazzieri, spécialiste des migrations et des relations transatlantiques au cercle de réflexion Centre for European Reform. "Mais même après la levée des restrictions, il ne faut pas s'attendre à un retour à la normale: de possibles mesures de quarantaine, mais aussi la peur, risquent de continuer à affecter le tourisme et, dans une moindre mesure, les voyages d'affaires", prévient-il.
Plusieurs spécialistes dénoncent certains bilans officiels de la mortalité due à la pandémie de coronavirus qui, d'après eux, ne reflètent pas la réalité sanitaire de nombreux pays. La Chine n'échappe pas aux rumeurs qui laissent entendre une sous-estimation du nombre de victimes de la maladie. "Tout le monde veut savoir si les données chinoises sont fausses. Nous n'avons pas les moyens de le savoir. Les chercheurs ne sont pas parvenus à trouver les failles dans ce qui est publié", déplore le démographe Jean-Marie Robine, directeur de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et conseiller auprès de la direction de l'Institut national d'études démographiques (INED) chargé des questions de vieillissement.
Dans le reste du monde, même constat : "Le virus est venu de Chine. Quelques semaines plus tard, les foyers épidémiques les plus importants apparaissent logiquement dans les régions développées qui ont beaucoup d'échanges avec l'Asie. Mais les grands aéroports internationaux ne se situent pas qu'à Paris, Madrid ou New York. Qu'en est-il de Sao Paulo, de Mexico ? Quelque chose ne colle pas : il y a une sous-déclaration massive. Les Philippines, le Japon jouent le jeu, mais d'autres pays manquent à l'appel", développe le chercheur.
La pandémie a toutefois ralenti et plusieurs pays européens et Etats américains commencent à annoncer les premières mesures de déconfinement afin de permettre une reprise de l'économie, sans sacrifier la santé de leur population. La France commencera à se déconfiner prudemment le 11 mai, mais seulement si les indicateurs sanitaires le permettent. Le plan de déconfinement prévoit des tests massifs, la réouverture progressive des écoles et des commerces, sauf les cafés et restaurants, le port du masque obligatoire dans les transports publics, des déplacements limités à 100km sans autorisation… En Espagne, la feuille de route gouvernementale prévoit à partir du 9 mai un déconfinement par "phases" jusqu'à "fin juin". Les écoles resteront fermées jusqu'en septembre, tandis que l'accès aux plages ou les visites dans les résidences pour personnes âgées ne se feront pas avant le mois de juin. En outre, le chef du gouvernement Pedro Sanchez a annoncé, ce samedi 2 mai, le port du masque obligatoire dans les transports publics dès lundi. En Italie, les mesures seront également strictes pour le déconfinement programmé le 4 mai : rassemblements interdits, comme les déplacements entre régions, masque obligatoire dans les transports... En Allemagne, le port du masque devient obligatoire dans les commerces, comme dans les transports.
Vendredi, plusieurs manifestations ont éclaté aux Etats-unis, notamment en Californie : "Ouvrez la Californie !" ont scandé les manifestants à proximité des plages de Huntington Beach, fermées sur ordre du gouverneur Gavin Newsom. Les autorités ont pris cette décision après avoir vu un afflux de personnes le week-end dernier. " Tous les emplois sont essentiels " ou " La liberté est essentielle ", pouvait-on lire sur des pancartes des protestataires. Des manifestations similaires se sont également déroulées à Los Angeles, à New York et à Chicago.
Et concernant le tourisme et les déplacements à l'international ? "Il est très probable que les frontières internationales resteront partiellement fermées au moins jusqu'à ce que la pandémie soit sous contrôle à la fois en Europe et aux Etats-Unis, ce qui n'arrivera pas au même moment", explique à l'AFP Luigi Scazzieri, spécialiste des migrations et des relations transatlantiques au cercle de réflexion Centre for European Reform. "Mais même après la levée des restrictions, il ne faut pas s'attendre à un retour à la normale: de possibles mesures de quarantaine, mais aussi la peur, risquent de continuer à affecter le tourisme et, dans une moindre mesure, les voyages d'affaires", prévient-il.
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