Dans la région de Kidal, des touaregs manifestent en marge du scrutin présidentiel, fin juillet 2013, en brandissant le drapeau de l'Azawad. AFP PHOTO/KENZO TRIBOUILLARD
Dans la nuit de dimanche à lundi, les tirs nourris ont cessé à Kidal. On ne dispose pas encore d'un bilan de ces affrontements mais les belligérants, les Touaregs du MNLA et l’armée malienne, sont retournés chacun sur leur position.
Toutefois, les deux forces cohabitent toujours dans la même ville. Parmi les pommes de discorde qui ont mis le feu aux poudres : le dernier renfort de l’armée malienne, arrivé il y a 24 heures dans la ville. Les Touaregs du MNLA apprécient peu ce renforcement des positions de l’armée.
Tension au point de passage
Ensuite, il y a, à Kidal, la Banque malienne de solidarité (BMS). Elle est gardée par l’armée malienne. Et pour les combattants du MNLA, la présence de cette banque et celle des militaires maliens symbolisent le retour en force de l’Etat.
Suite à l’attaque à la grenade contre ce bâtiment il y a trois jours, l’armée a donc renforcé les contrôles. Selon nos informations, la tension est montée d'un cran depuis quelques jours, entre les soldats de la garde nationale qui tiennent ce check-point et un jeune leader du MNLA, Ikinan Ag Attaher.
Dimanche, un nouveau contrôle du véhicule de ce combattant a dégénéré. Pour Diaran Koné, le porte-parole du ministère de la Défense, ce sont les soldats maliens qui ont été attaqués : « Moi, je ne peux pas vous dire qui a attaqué, mais dans tout les cas nous avons fait l'objet d'attaques, et moi je profite de votre micro pour m’en tenir à l’esprit de compréhension, à l’esprit de tolérance,à la retenue. »
Mossa Ag Attaher, le porte-parole du MNLA, défend la thèse opposée et affirme que l’armée malienne a tiré sur trois de ses combattants : « Il y avait un véhicule du MNLA qui passait et le chef d’unité est descendu pour montrer qu’il n’était pas dans une position de belligérance. Et malheureusement, les soldats maliens ont tiré sur lui à bout portant. De même que deux de ses soldats. Vraiment, on est au bord du chaos. »
Négociations toujours suspendues
Les forces internationales présentes dans la ville ne sont pas intervenues lors des échanges de coups de feu entre les rebelles touaregs et l’armée malienne. Mais à la fin de ces affrontements, elles ont renforcé le dispositif de sécurité autour de la mairie de la ville.
La mairie de Kidal est le lieu de travail et de résidence du gouverneur de la région, dont les locaux officiels sont toujours occupés par les combattants touaregs du MNLA. Les mêmes rebelles estiment qu'il est encore trop tôt pour que Bamako exerce toute sa souveraineté sur la région de Kidal. Surtout que les négociations sont actuellement suspendues.
Toutefois, les deux forces cohabitent toujours dans la même ville. Parmi les pommes de discorde qui ont mis le feu aux poudres : le dernier renfort de l’armée malienne, arrivé il y a 24 heures dans la ville. Les Touaregs du MNLA apprécient peu ce renforcement des positions de l’armée.
Tension au point de passage
Ensuite, il y a, à Kidal, la Banque malienne de solidarité (BMS). Elle est gardée par l’armée malienne. Et pour les combattants du MNLA, la présence de cette banque et celle des militaires maliens symbolisent le retour en force de l’Etat.
Suite à l’attaque à la grenade contre ce bâtiment il y a trois jours, l’armée a donc renforcé les contrôles. Selon nos informations, la tension est montée d'un cran depuis quelques jours, entre les soldats de la garde nationale qui tiennent ce check-point et un jeune leader du MNLA, Ikinan Ag Attaher.
Dimanche, un nouveau contrôle du véhicule de ce combattant a dégénéré. Pour Diaran Koné, le porte-parole du ministère de la Défense, ce sont les soldats maliens qui ont été attaqués : « Moi, je ne peux pas vous dire qui a attaqué, mais dans tout les cas nous avons fait l'objet d'attaques, et moi je profite de votre micro pour m’en tenir à l’esprit de compréhension, à l’esprit de tolérance,à la retenue. »
Mossa Ag Attaher, le porte-parole du MNLA, défend la thèse opposée et affirme que l’armée malienne a tiré sur trois de ses combattants : « Il y avait un véhicule du MNLA qui passait et le chef d’unité est descendu pour montrer qu’il n’était pas dans une position de belligérance. Et malheureusement, les soldats maliens ont tiré sur lui à bout portant. De même que deux de ses soldats. Vraiment, on est au bord du chaos. »
Négociations toujours suspendues
Les forces internationales présentes dans la ville ne sont pas intervenues lors des échanges de coups de feu entre les rebelles touaregs et l’armée malienne. Mais à la fin de ces affrontements, elles ont renforcé le dispositif de sécurité autour de la mairie de la ville.
La mairie de Kidal est le lieu de travail et de résidence du gouverneur de la région, dont les locaux officiels sont toujours occupés par les combattants touaregs du MNLA. Les mêmes rebelles estiment qu'il est encore trop tôt pour que Bamako exerce toute sa souveraineté sur la région de Kidal. Surtout que les négociations sont actuellement suspendues.
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