C’est le dénouement dans l’affaire de lesbianisme qui a défrayé la chronique au mois d’août dernier à Thiaroye puisque, après moult renvois, le dossier a enfin été jugé. Le tribunal des flagrants délits de Pikine Guédiawaye a décidé de condamner la prévenue Hawa Watt, âgée de 23 ans, à un an de prison ferme et à verser des dommages et intérêts aux parties cviles Coumba et Sira Dramé qui recevront respectivement 200 mille FCFA et 100 mille FCFA. Cependant, le président Firmen René Coly a relaxé la prévenue pour le délit de menaces et mort.
Tout serait parti de la décision de Coumba Dramé de quitter son amante, la couturière Hawa Watt, et de rejoindre le domicile de son ex-mari revenu de voyage. « J’étais en désaccord avec mon époux et j’avais quitté le domicile conjugal. C’est ainsi que j’ai rencontré Hawa Watt et nous sommes devenues amies pour ne pas dire amantes car nous sortions ensemble. Au retour de voyage de mon mari, j’ai fait la paix avec lui. Il m’a alors suggéré de rejoindre le domicile conjugal et j’ai accepté. Lorsque j’ai fait part de ma décision à Hawa Watt, elle était folle de rage. Elle n’a rien voulu entendre. Au contraire, elle m’a menacé et traité de tous les noms d’oiseau. Elle est venue chez nous à trois heures du matin pour lancer des pierres, occasionnant des dommages au niveau de la toiture de la maison. Elle est revenue le lendemain déchaînée et a tout cassé dans ma chambre » a raconté Coumba Dramé aux juges.
Interrogée par le tribunal lors des débats d’audience, la prévenue a tenté de nier les faits. Acculée par les questions du président Fimen René Coly, elle a fini par reconnaître les délits d’actes contre nature et de dommages à la propriété d’autrui. « Nous vivions un amour parfait. Elle vivait pratiquement chez moi et séjournait régulièrement dans ma chambre» a-t-elle confiée, histoire de montrer que son amante Coumba Dramé l’a « trahie ».
Selon elle, elle s’est sacrifiée pour son amante qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de la quitter suite au retour de voyage de son mari. « C’est une trahison impardonnable car depuis six mois je l’entretenais au vu et au su de sa mère Sira Dramé » avait-elle déclaré sur Pv avant de réitérer ses propos à la barre du tribunal.
Le papa de la prévenue n’a pu se retenir dans la salle
A la sortie de la salle, le papa de la prévenue a continué à parler fort, perturbant ainsi l’audience. Ce qui n’a pas été du goût du président Coly qui a invité les policiers en faction à le présenter devant lui. A la barre, le président du tribunal ne lui a pas laissé le temps de parler et lui a remonté les bretelles. Il l’a même menacé de le mettre dans le box des accusés si jamais il recommençait. «Si vous n’êtes pas content, rentrez chez vous, nous ne sommes pas là pour s’amuser» a-t-il menacé fermement le septuagénaire.
Me Mbaye Sène de la partie civile a refusé d’enfoncer le couteau dans la plaie car, soutient-il, « ce qui a été fait, a été fait ». « Ma cliente a fait la connaissance de la prévenue après quelques bisbilles avec son mari. Hawa Watt l’a forcée à entretenir des rapports contre nature. Plusieurs fois, elle vient la trouver au domicile de ses parents pour abuser sexuellement d’elle. Ses parents étaient loin de se douter de la nature de leur relation. Lorsque son mari est de retour de voyage et qu’elle a accepté de revenir dans la maison maritale, alors la prévenue a dit que la réconciliation n’aura pas lieu. Elle vient chez elle jeter des cailloux et casser des tuiles. Elle a menacé de mort ma cliente, sa mère et son mari (…) elle a commis des infractions constantes. Nous demandons la somme d’un million FCFA pour le préjudice moral et matériel» a-t-il plaidé.
Le maître des poursuites a dit que les faits sont constants, des faits « tabous dans une société à majorité musulmane (…) de plus en plus l’acte est banalisé et considéré comme normal » a regretté le procureur avant de requérir deux ans de prison ferme contre Hawa watt. Quant à la défense assurée par Me Iba Mar Diop, elle a essayé de sensibiliser le tribunal sur l’immaturité de la prévenue mais aussi ses troubles psychologiques. Hélas, l’avocat de la défense n’a pas été suivi par le tribunal qui a reconnu sa cliente coupable avant de la condamner à un an de prison ferme.
Le Témoin
Tout serait parti de la décision de Coumba Dramé de quitter son amante, la couturière Hawa Watt, et de rejoindre le domicile de son ex-mari revenu de voyage. « J’étais en désaccord avec mon époux et j’avais quitté le domicile conjugal. C’est ainsi que j’ai rencontré Hawa Watt et nous sommes devenues amies pour ne pas dire amantes car nous sortions ensemble. Au retour de voyage de mon mari, j’ai fait la paix avec lui. Il m’a alors suggéré de rejoindre le domicile conjugal et j’ai accepté. Lorsque j’ai fait part de ma décision à Hawa Watt, elle était folle de rage. Elle n’a rien voulu entendre. Au contraire, elle m’a menacé et traité de tous les noms d’oiseau. Elle est venue chez nous à trois heures du matin pour lancer des pierres, occasionnant des dommages au niveau de la toiture de la maison. Elle est revenue le lendemain déchaînée et a tout cassé dans ma chambre » a raconté Coumba Dramé aux juges.
Interrogée par le tribunal lors des débats d’audience, la prévenue a tenté de nier les faits. Acculée par les questions du président Fimen René Coly, elle a fini par reconnaître les délits d’actes contre nature et de dommages à la propriété d’autrui. « Nous vivions un amour parfait. Elle vivait pratiquement chez moi et séjournait régulièrement dans ma chambre» a-t-elle confiée, histoire de montrer que son amante Coumba Dramé l’a « trahie ».
Selon elle, elle s’est sacrifiée pour son amante qui n’a rien trouvé de mieux à faire que de la quitter suite au retour de voyage de son mari. « C’est une trahison impardonnable car depuis six mois je l’entretenais au vu et au su de sa mère Sira Dramé » avait-elle déclaré sur Pv avant de réitérer ses propos à la barre du tribunal.
Le papa de la prévenue n’a pu se retenir dans la salle
A la sortie de la salle, le papa de la prévenue a continué à parler fort, perturbant ainsi l’audience. Ce qui n’a pas été du goût du président Coly qui a invité les policiers en faction à le présenter devant lui. A la barre, le président du tribunal ne lui a pas laissé le temps de parler et lui a remonté les bretelles. Il l’a même menacé de le mettre dans le box des accusés si jamais il recommençait. «Si vous n’êtes pas content, rentrez chez vous, nous ne sommes pas là pour s’amuser» a-t-il menacé fermement le septuagénaire.
Me Mbaye Sène de la partie civile a refusé d’enfoncer le couteau dans la plaie car, soutient-il, « ce qui a été fait, a été fait ». « Ma cliente a fait la connaissance de la prévenue après quelques bisbilles avec son mari. Hawa Watt l’a forcée à entretenir des rapports contre nature. Plusieurs fois, elle vient la trouver au domicile de ses parents pour abuser sexuellement d’elle. Ses parents étaient loin de se douter de la nature de leur relation. Lorsque son mari est de retour de voyage et qu’elle a accepté de revenir dans la maison maritale, alors la prévenue a dit que la réconciliation n’aura pas lieu. Elle vient chez elle jeter des cailloux et casser des tuiles. Elle a menacé de mort ma cliente, sa mère et son mari (…) elle a commis des infractions constantes. Nous demandons la somme d’un million FCFA pour le préjudice moral et matériel» a-t-il plaidé.
Le maître des poursuites a dit que les faits sont constants, des faits « tabous dans une société à majorité musulmane (…) de plus en plus l’acte est banalisé et considéré comme normal » a regretté le procureur avant de requérir deux ans de prison ferme contre Hawa watt. Quant à la défense assurée par Me Iba Mar Diop, elle a essayé de sensibiliser le tribunal sur l’immaturité de la prévenue mais aussi ses troubles psychologiques. Hélas, l’avocat de la défense n’a pas été suivi par le tribunal qui a reconnu sa cliente coupable avant de la condamner à un an de prison ferme.
Le Témoin
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