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Les Malgaches commencent à élire leur futur président

C’est le jour J à Madagascar. Près de 7,8 millions d’électeurs sont attendus toute la journée dans les bureaux de vote pour choisir un président parmi 33 candidats, pour cette première élection depuis quatre ans. Andry Rajoelina, le président de la transition - qui ne peut se présenter -, appelle à choisir un chef de l’Etat guidé par le patriotisme et non par la soif de pouvoir. Le vote est ouvert jusqu'à 17 heures, heure locale.



Un électeur vote à Antananarivo, le 25 octobre 2013. AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN
Un électeur vote à Antananarivo, le 25 octobre 2013. AFP PHOTO / STEPHANE DE SAKUTIN
A Antananarivo, les premiers votes se déroulent dans une bonne ambiance. Les électeurs font la queue et déposent leurs bulletins, malgré quelques retards. Une machine qui s'est rapidement dégrippée, instaurant un bon rythme de vote dans les bureaux visités par l'envoyé spécial de RFI.
 
« Nous devons voter pour mettre fin à la transition, pour avoir un bon président, légitime », raconte un ancien. Un jeune étudiant rêve lui « d’un renouveau, d’une économie relancée, car le pays est au bord du gouffre ».
 
 → A (RE)LIRE : Présidentielle malgache: la campagne électorale a été riche en débats d'idées

 
Une attention particulière est portée à la lutte contre la fraude. « Ici, ça va. Il y a du monde, mais nous avons des craintes que le vote ne se passe pas bien dans les zones reculées », explique un fonctionnaire. Un commerçant conclut que « tout le monde est très vigilant car il y a un ras-le-bol général et l’avenir de Madagascar se joue aujourd’hui ».
 
Cafouillages à Tamatave

 
Au centre de Tamatave, grande ville de l'Est malgache, la correspondante de RFI a pu assister à l'ouverture des premiers bureaux de vote. Plusieurs n'avaient pas ouvert à l'heure, dans d'autres, il manquait de l'encre indélébile ou même une urne.
 
Tout semble cependant rentrer dans l’ordre petit à petit. Les délégués de quelques candidats sont présents, ainsi que des observateurs nationaux. En début de matinée, les électeurs ne sont pas encore très nombreux devant les bureaux : cinq ou six après trois heures d'ouverture devant chaque bureau. Ce sont les électeurs les plus motivés, bien sûr, qui se sont levés tôt pour venir. L’un d'eux explique ainsi qu’il était là pour la sortie de crise, une crise qui a touché aussi cette ville portuaire de la côte est.

Source : Rfi.fr
 

Dépéche

Vendredi 25 Octobre 2013 - 10:45


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