Depuis le mois de mai 2019, le mouvement citoyen tente d'obtenir de l’opérateur téléphonique Airtel qu'il baisse ses prix de services de télécommunications. Mais Ghislain Muhiwa, un militant de la Lucha explique que malgré des accords lors d’une réunion avec l’entreprise la situation n’a toujours pas changé :
« C’est depuis le mois de mai que nous avons lancé des actions pour exiger la bonne qualité d’internet, pour exiger la réduction du prix des services des télécommunications. Et c’était à l’égard de toutes les entreprises, notamment Vodacom, Orange, Airtel. Et on avait tenu une réunion le 22 mai de cette année où on avait convenu avec par exemple l’entreprise Airtel qu’elle devrait réduire les prix, mais il n’y a pas eu de changement. C’est comme ça que nous avons décidé de relancer ces manifestations. »
Selon la Lucha, les arrestations qui font suite à leurs manifestations devant le siège de l’opérateur à Goma sont les plus importantes de ces dernières années contre ses membres. Au total, ce sont plus de 36 personnes qui ont été arrêtés selon Ghislain Muhiwa : « Malheureusement, au lieu de dialoguer avec nous, Airtel a préféré aller contacter la justice, le parquet de Goma, pour donner ordre à la police de venir nous arrêter. Donc c’est comme ça que ce mercredi, on avait arrêté 13 militants. Le jeudi, on est revenu et il y a eu arrestations de 23 autres militants. Il faut dire que les arrestations, on n’en a pas eu beaucoup comme ça. »
État de droit
Le mouvement demande à ce que l'État de droit soit plus qu'un slogan scandé par le nouveau régime au pouvoir. « C’est d’ailleurs une occasion pour nous de se poser la question : est-ce que l’État de droit dont on est en train de nous parler est réel, se demande Ghislain Muhiwa. Parce que, pour nous, la liberté d’expression et la liberté de manifestation sont des droits qui doivent être garantis par toutes les autorités de la République ». La Lucha annonce qu'elle va poursuivre les manifestations les prochains jours devant les différents bureaux d'Airtel dans d'autres villes si leurs militants ne sont pas libérés.
« C’est depuis le mois de mai que nous avons lancé des actions pour exiger la bonne qualité d’internet, pour exiger la réduction du prix des services des télécommunications. Et c’était à l’égard de toutes les entreprises, notamment Vodacom, Orange, Airtel. Et on avait tenu une réunion le 22 mai de cette année où on avait convenu avec par exemple l’entreprise Airtel qu’elle devrait réduire les prix, mais il n’y a pas eu de changement. C’est comme ça que nous avons décidé de relancer ces manifestations. »
Selon la Lucha, les arrestations qui font suite à leurs manifestations devant le siège de l’opérateur à Goma sont les plus importantes de ces dernières années contre ses membres. Au total, ce sont plus de 36 personnes qui ont été arrêtés selon Ghislain Muhiwa : « Malheureusement, au lieu de dialoguer avec nous, Airtel a préféré aller contacter la justice, le parquet de Goma, pour donner ordre à la police de venir nous arrêter. Donc c’est comme ça que ce mercredi, on avait arrêté 13 militants. Le jeudi, on est revenu et il y a eu arrestations de 23 autres militants. Il faut dire que les arrestations, on n’en a pas eu beaucoup comme ça. »
État de droit
Le mouvement demande à ce que l'État de droit soit plus qu'un slogan scandé par le nouveau régime au pouvoir. « C’est d’ailleurs une occasion pour nous de se poser la question : est-ce que l’État de droit dont on est en train de nous parler est réel, se demande Ghislain Muhiwa. Parce que, pour nous, la liberté d’expression et la liberté de manifestation sont des droits qui doivent être garantis par toutes les autorités de la République ». La Lucha annonce qu'elle va poursuivre les manifestations les prochains jours devant les différents bureaux d'Airtel dans d'autres villes si leurs militants ne sont pas libérés.
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