
Que doivent attendre les rebelles de cette énième rencontre des Amis de la Syrie* ? Depuis plusieurs semaines, ils assistent à la valse-hésitation de leurs alliés occidentaux et ceux de la région. Personne ne veut vraiment assumer la responsabilité politique de livrer des armes lourdes. C'est pourtant la principale demande de l'opposition aujourd'hui.
La coalition nationale n'est en effet pas enthousiasmée par l'idée d'une seconde Conférence de paix dite « Genève 2 », dont la date n'a même pas encore été fixée. Pour l'opposition, une solution politique n'est pas envisageable tant que le déséquilibre est aussi grand sur le terrain. Dernièrement, le régime a enregistré plusieurs victoires décisives, comme à Qousseir, grâce au soutien du Hezbollah.
Armes antiaériennes et masques à gaz
Les rebelles ont établi une liste précise de leurs demandes : des armements antiaériens et antichars, mais également du matériel de communication et des masques à gaz. Il est question, aussi, de demander la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne pour limiter les bombardements des zones civiles.
Des points qui seront discutés à Doha, mais les dernières déclarations des Occidentaux n'invitent pas à l'optimisme. Les uns ne pensent pas que la situation militaire puisse s'inverser. Les autres craignent que les armes livrées ne tombent aux mains des extrémistes.
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