
Il aura fallu plus de cinq jours au ministre de l’Intérieur pour s’expliquer, et finalement épouser la thèse de la machination défendue par le Premier ministre.
Selon Muammer Güler, nombre de preuves auraient été fabriquées, les enregistrements de conversations arrangés, et surtout le secret de l’instruction violé au profit des médias pour instaurer la certitude d’une culpabilité, s’indigne-t-il dans une interview donnée à l’agence de presse Anatolie.
Ce sentiment est renforcé, explique-t-il, par le fait que trois enquêtes sur des affaires séparées ont été réunies lors d’un vaste coup de filet simultané, mardi, plusieurs semaines après la fin des filatures. Ce qui peut se comprendre en considérant le risque de fuite, avec les preuves, de certains suspects, parfois mêlés à plus d’une affaire en même temps.
M. Güler a répété que les chefs de police avaient violé l’éthique de leur fonction, en ignorant leur hiérarchie. Une attitude « irresponsable » méritant des sanctions disciplinaires.
En résumé, dit-il en écho au ministre de l’Economie Zafer Caglayan, ce « piège répugnant » contre le parti de gouvernement est politiquement motivé et doit faire l’objet d’une enquête parlementaire. Quant à sa démission, rappelle-t-il, elle sur la table du Premier ministre depuis le premier jour.
Source : Rfi.fr
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