Ils sont au total 14 personnes à avoir passé leur première nuit en prison. Ce sont des cadres du ministère des Finances, du Trésor national, des opérateurs économiques ainsi qu'Alhassane Alkaly, qui était directeur de cabinet adjoint du général Salou Djibo, ancien chef de la junte militaire.
Les prévenus sont poursuivis dans une affaire de fausses factures versées par le Trésor à un opérateur économique peu avant le départ de la junte. Tous sont ainsi accusés par la justice de détournement de fonds, de faux et usage de faux, de blanchiment de capitaux, de trafic d’influence et d’association de malfaiteurs.
1,8 milliard de francs CFA détournés
Des audits menés auprès du ministère de la Santé ont mis en évidence des détournements de fonds à travers de fausses factures de près de 1,8 milliard de francs CFA. Très vite, les nouvelles autorités ont pris en charge le dossier dans le cadre de la lutte contre la corruption et de l’assainissement des finances publics.
L’opérateur est un député national de la coalition présidentielle, qui a déjà remboursé 1,5 milliards de francs CFA, soit la « totalité de la somme qui lui avait été indûment versée », selon le gouvernement. En ce qui le concerne, la presse nationale parle d’une probable levée de son immunité parlementaire. L’ancien ministre des Finances de la transition militaire est également cité. Les deux cas relèveront, dit-on, de la Haute cour de justice.
Depuis son accession à la magistrature suprême, le président Mahamadou Issoufou, a fait de la lutte contre la corruption et des détournements de deniers publics son cheval de bataille. Il a d’ailleurs créé fin juillet une Haute autorité à cet effet. Lors de son discours à la nation à l’occasion du 51e anniversaire de l’indépendance du Niger, le président, après avoir échappé à une tentative de coup d’Etat, s’est dit déterminé à traquer les « voleurs de la République ».
Source:Rfi
Les prévenus sont poursuivis dans une affaire de fausses factures versées par le Trésor à un opérateur économique peu avant le départ de la junte. Tous sont ainsi accusés par la justice de détournement de fonds, de faux et usage de faux, de blanchiment de capitaux, de trafic d’influence et d’association de malfaiteurs.
1,8 milliard de francs CFA détournés
Des audits menés auprès du ministère de la Santé ont mis en évidence des détournements de fonds à travers de fausses factures de près de 1,8 milliard de francs CFA. Très vite, les nouvelles autorités ont pris en charge le dossier dans le cadre de la lutte contre la corruption et de l’assainissement des finances publics.
L’opérateur est un député national de la coalition présidentielle, qui a déjà remboursé 1,5 milliards de francs CFA, soit la « totalité de la somme qui lui avait été indûment versée », selon le gouvernement. En ce qui le concerne, la presse nationale parle d’une probable levée de son immunité parlementaire. L’ancien ministre des Finances de la transition militaire est également cité. Les deux cas relèveront, dit-on, de la Haute cour de justice.
Depuis son accession à la magistrature suprême, le président Mahamadou Issoufou, a fait de la lutte contre la corruption et des détournements de deniers publics son cheval de bataille. Il a d’ailleurs créé fin juillet une Haute autorité à cet effet. Lors de son discours à la nation à l’occasion du 51e anniversaire de l’indépendance du Niger, le président, après avoir échappé à une tentative de coup d’Etat, s’est dit déterminé à traquer les « voleurs de la République ».
Source:Rfi
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