
Pour le chef de la Monusco Martin Kobler, cela a été une « décision très sage, de la part du Parlement, de trouver cette solution, de ne pas lier le recensement dans la loi électorale, aux élections présidentielles. » Selon lui, le dialogue doit maintenant se poursuivre avec la Céni. « Nous attendons maintenant les prochaines étapes, le calendrier électoral global […] jusqu’à 2016, pour les élections présidentielles. »
La mission de l’ONU en RDC s’inquiète également d’une série d’arrestations de leaders politiques de l’opposition avant et pendant les manifestations contre le projet de loi électorale qui a désormais été adopté. « Nous avons suivi, à Kinshasa, à Lumumbashi, à Goma, à Bukavu, dans toutes les villes de la République, des arrestations dans l’opposition, et des autres activistes des droits de l’homme. » La Monusco appelle donc la RDC à respecter le droit à la défense et à un accès un procès équitable. « Nous avons la liste de ces personnes. Notre section des droits de l’Homme est engagée avec ses équipes, dans toutes les villes ici, pour vérifier et demander aux autorités que c’est important d’avoir l’état de droit. »
-
Guerre au Soudan: troisième jour de bombardements sur Port-Soudan
-
Mali: les partis politiques appellent à un nouveau rassemblement le 9 mai contre la transition
-
Soudan: «Les Forces de soutien rapide (FSR) sont parfaitement identifiées comme des prédateurs »
-
RDC: ces institutions jugées dispensables et budgétivores par une organisation de la société civile
-
Côte d’Ivoire: la coalition d’opposants CAP CI appelle au dialogue pour un scrutin transparent et inclusif