.La militante pour l'éducation des filles est rentrée chez elle au Pakistan dans la plus grande discrétion, au beau milieu de la nuit. Ses premiers pas dans la capitale Islamabad se sont faits sous forte escorte policière.
Après cinq ans d'exil, le séjour de Malala Yousafzai au Pakistan doit durer quatre jours. « Son itinéraire n'a pas été rendu public pour des raisons de sécurité », affirment les autorités pakistanaises. Agée désormais de 20 ans, la jeune femme doit s'entretenir ce 29 mars avec le Premier ministre, Shahid Khaqan Abbasi.
Icône controversée
Plébiscitée en Occident, Malala Yousafzai reste un personnage controversé dans son pays. En 2012, elle l'avait quitté entre la vie et la mort, après qu'un taliban pakistanais avait tenté de l'abattre dans son bus scolaire. Son crime : parler du climat de peur dans la vallée du Swat, d'où elle est originaire, et demander plus d'éducation pour les filles.
Son prix Nobel de la paix reçu en 2014 ne l'a pas rendue plus sympathique pour les islamistes radicaux, opposés à l'émancipation des femmes. De nombreux Pakistanais, plus progressistes, la considèrent comme une « agent de l'étranger » payée pour dénigrer leur pays. Un livre intitulé Je ne suis pas Malala avait même été édité en 2015 en réaction à son autobiographie I am Malala (« Moi, Malala », Calman Lévy, 2013).
Les réactions étaient toutefois globalement positives ce 29 mars sur les réseaux sociaux, où politiciens et internautes lui ont souhaité la bienvenue. Malala Yousafzai vit depuis plus de cinq ans au Royaume-Uni, où elle a été soignée. En janvier, elle déclarait au forum économique de Davos « espérer un jour rentrer au Pakistan ».
RFI
Après cinq ans d'exil, le séjour de Malala Yousafzai au Pakistan doit durer quatre jours. « Son itinéraire n'a pas été rendu public pour des raisons de sécurité », affirment les autorités pakistanaises. Agée désormais de 20 ans, la jeune femme doit s'entretenir ce 29 mars avec le Premier ministre, Shahid Khaqan Abbasi.
Icône controversée
Plébiscitée en Occident, Malala Yousafzai reste un personnage controversé dans son pays. En 2012, elle l'avait quitté entre la vie et la mort, après qu'un taliban pakistanais avait tenté de l'abattre dans son bus scolaire. Son crime : parler du climat de peur dans la vallée du Swat, d'où elle est originaire, et demander plus d'éducation pour les filles.
Son prix Nobel de la paix reçu en 2014 ne l'a pas rendue plus sympathique pour les islamistes radicaux, opposés à l'émancipation des femmes. De nombreux Pakistanais, plus progressistes, la considèrent comme une « agent de l'étranger » payée pour dénigrer leur pays. Un livre intitulé Je ne suis pas Malala avait même été édité en 2015 en réaction à son autobiographie I am Malala (« Moi, Malala », Calman Lévy, 2013).
Les réactions étaient toutefois globalement positives ce 29 mars sur les réseaux sociaux, où politiciens et internautes lui ont souhaité la bienvenue. Malala Yousafzai vit depuis plus de cinq ans au Royaume-Uni, où elle a été soignée. En janvier, elle déclarait au forum économique de Davos « espérer un jour rentrer au Pakistan ».
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