
Membre du cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal, Marième Sow est convaincue que «le foncier est une poudrière» parce que, explique-t-elle, «nous avons plus de 60% de la population qui vivent de l’agriculture et de l’élevage. Si aujourd’hui on se permet de donner des milliers d’hectares à des sociétés privées avec des permis d’occuper sur plusieurs années. Cela, quand même, c’est un problème». Faisant allusion aux manifestations qui ont eu lieu ce mercredi au Fanaye Diéry, à Podor, elle a indiqué qu’on «promet aux populations des emplois mais quel emploi ? Si les populations constatent qu’on est en train de les rendre des ouvriers mal payé dans leur propre terroir, c’est avec juste raison qu’il y ait ces types de réactions». Au micro de la Rfm, Mme Sow a soutenu que «le monde rural est fortement menacé par ce phénomène si on ne prête pas attention».
Pour elle, le problème foncier, qu’on le veuille ou non, il y a question d’en parler. «Il y a une bonne partie de la population qui vit de l’agriculture. Les terres dont on dit que c’est disponible, elles ne le sont pas. Ce sont des terres réservées à l’agriculture, aux pasteurs, ce sont des terres réservées pour satisfaire les besoins des populations» a-t-elle fait savoir.
Pour elle, le problème foncier, qu’on le veuille ou non, il y a question d’en parler. «Il y a une bonne partie de la population qui vit de l’agriculture. Les terres dont on dit que c’est disponible, elles ne le sont pas. Ce sont des terres réservées à l’agriculture, aux pasteurs, ce sont des terres réservées pour satisfaire les besoins des populations» a-t-elle fait savoir.
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