Aujourd’hui, l’accusation pour les passeurs en Egypte comprend le trafic d’êtres humains et la mise en danger de la vie d’autrui. Un durcissement des peines visant à les dissuader d’utiliser l’Egypte comme point de départ vers l’Europe.
Le phénomène avait commencé à prendre des dimensions alarmantes depuis 2011, après les désordres politiques qui ont suivi le soulèvement contre l’ex-président Hosni Moubarak et l’insécurité en Libye.
En plus des Egyptiens qui cherchaient à rejoindre « l’Eldorado européen », des milliers de personnes venues de la Corne de l’Afrique et du sud du Sahara affluaient vers l’Egypte.
Modernisation et achats
Une situation jugée dangereuse pour la sécurité du pays après l’arrivée au pouvoir en 2014 du président Abdel Fattah al-Sissi. Aussi, des mesures concrètes sont désormais prises pour lutter contre l’émigration clandestine.
La marine égyptienne a intensifié ses patrouilles le long des 1 000 kilomètres de côtes méditerranéennes. Ses moyens ont été renforcés grâce à l’achat de bâtiments de France, d’Allemagne et des Etats-Unis, parallèlement à la modernisation du vieux matériel russe.
L’aviation a augmenté les avions et hélicoptères de reconnaissance aérienne au-dessus des eaux territoriales. La police, soutenue par l’armée, s’est attaquée aux fiefs des passeurs et contrebandiers sur les grands lacs de la côte égyptienne.
Coopération avec l'Europe
Les efforts ont drastiquement réduit l’émigration clandestine, sans pour autant l’éradiquer. En 2017, les garde-côtes ont empêché 239 tentatives d’émigration, qui comptaient plus de 6 000 clandestins égyptiens, syriens mais aussi d’Afrique de l’Est et subsaharienne.
Il y a une coopération avec les pays du nord de la Méditerranée dans ce domaine. La chancelière allemande Angela Merkel a accordé à l’Egypte une aide de 500 millions d’euros pour faire face à l’émigration clandestine. Des accords de coopération ont aussi été conclus avec la France et la Grèce.
Et les relations, qui étaient tendues entre l’Italie et l’Egypte après le meurtre au Caire du doctorant Giulio Regeni début 2016, ont été normalisées en 2017 grâce notamment à la coopération des deux pays dans la lutte contre l’émigration clandestine jugée vitale par Rome.
Le phénomène avait commencé à prendre des dimensions alarmantes depuis 2011, après les désordres politiques qui ont suivi le soulèvement contre l’ex-président Hosni Moubarak et l’insécurité en Libye.
En plus des Egyptiens qui cherchaient à rejoindre « l’Eldorado européen », des milliers de personnes venues de la Corne de l’Afrique et du sud du Sahara affluaient vers l’Egypte.
Modernisation et achats
Une situation jugée dangereuse pour la sécurité du pays après l’arrivée au pouvoir en 2014 du président Abdel Fattah al-Sissi. Aussi, des mesures concrètes sont désormais prises pour lutter contre l’émigration clandestine.
La marine égyptienne a intensifié ses patrouilles le long des 1 000 kilomètres de côtes méditerranéennes. Ses moyens ont été renforcés grâce à l’achat de bâtiments de France, d’Allemagne et des Etats-Unis, parallèlement à la modernisation du vieux matériel russe.
L’aviation a augmenté les avions et hélicoptères de reconnaissance aérienne au-dessus des eaux territoriales. La police, soutenue par l’armée, s’est attaquée aux fiefs des passeurs et contrebandiers sur les grands lacs de la côte égyptienne.
Coopération avec l'Europe
Les efforts ont drastiquement réduit l’émigration clandestine, sans pour autant l’éradiquer. En 2017, les garde-côtes ont empêché 239 tentatives d’émigration, qui comptaient plus de 6 000 clandestins égyptiens, syriens mais aussi d’Afrique de l’Est et subsaharienne.
Il y a une coopération avec les pays du nord de la Méditerranée dans ce domaine. La chancelière allemande Angela Merkel a accordé à l’Egypte une aide de 500 millions d’euros pour faire face à l’émigration clandestine. Des accords de coopération ont aussi été conclus avec la France et la Grèce.
Et les relations, qui étaient tendues entre l’Italie et l’Egypte après le meurtre au Caire du doctorant Giulio Regeni début 2016, ont été normalisées en 2017 grâce notamment à la coopération des deux pays dans la lutte contre l’émigration clandestine jugée vitale par Rome.
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