En 2020 et 2021, les pêcheurs de la Petite Côte, à Mbour, avaient été frappés par une étrange maladie cutanée qui a défiguré plus de 1300 personnes. Pendant plusieurs mois, les victimes de cette pathologie ont souffert de brûlures intenses, de démangeaisons insupportables et de boutons impressionnants, particulièrement sur le visage, les mains et les parties génitales. Cette épidémie avait provoqué une vague de panique dans la zone, entraînant des perturbations notables dans le secteur de la pêche.
Cinq ans après ces événements, l'énigme a enfin trouvé une réponse. Selon un consortium international de chercheurs, il semblerait que la cause de cette maladie mystérieuse soit liée à une microalgue toxique. Ce sont les travaux menés par ces experts qui ont permis de découvrir l'origine de l'affection.
Une découverte qui lève le voile sur l'incompréhension des pêcheurs
Le président des Conseils locaux de pêche artisanale, Ibrahima Mar, s'était inquiété dès le début de l'épidémie : “On ne connaissait pas ce genre de maladie. Et puis c'était la première fois que cela nous arrivait. Dans le secteur de la pêche, il y avait une panique totale. Tout le monde avait peur d'acheter du poisson. La presse disait même que le poisson était contaminé. Cela avait créé une crise dans le secteur.” Ce climat de peur a exacerbé les difficultés dans une zone où la pêche représente une source majeure de revenus et de subsistance.
Malgré cette crise de confiance et l'absence de réponses immédiates, les pêcheurs ont pu bénéficier d'un éclaircissement après plusieurs années d’incertitude. La maladie avait disparu après 2021, sans réapparaître, mais les chercheurs ont poursuivi leurs investigations.
Le rôle de la microalgue vulcanodinium et de la toxine portimine A
Les chercheurs, dirigés par Patrice Brehmer de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), ont révélé que la maladie était causée par la microalgue marine Vulcanodinium, qui produit une toxine, la Portimine A. Cette toxine s'est avérée particulièrement dangereuse pour les pêcheurs utilisant des filets maillants dérivants de surface, une technique de pêche spécifique. Ces filets sont laissés pendant un certain temps en mer, et c’est au moment de leur récupération que les pêcheurs entraient en contact avec la microalgue et la toxine.
Selon le chercheur Patrice Brehmer, "l'eau qui tombe dans les pirogues lors de la récupération des filets contamine les bras et les pieds des pêcheurs. De plus, le contact avec l'urine, notamment dans les parties intimes, contribue à la contamination." Cette transmission par contact direct avec l’eau contaminée explique pourquoi cette maladie a particulièrement touché ceux en contact direct avec l’eau et les filets.
Cette découverte est un soulagement pour les pêcheurs et les autorités locales. Car elle permet enfin d’identifier le coupable de cette épidémie et de comprendre les mécanismes de transmission. Bien que la maladie n'ait pas refait surface depuis 2021, cette identification ouvre la voie à des stratégies de prévention et de gestion, notamment pour éviter la contamination par cette microalgue dans le futur.
Cinq ans après ces événements, l'énigme a enfin trouvé une réponse. Selon un consortium international de chercheurs, il semblerait que la cause de cette maladie mystérieuse soit liée à une microalgue toxique. Ce sont les travaux menés par ces experts qui ont permis de découvrir l'origine de l'affection.
Une découverte qui lève le voile sur l'incompréhension des pêcheurs
Le président des Conseils locaux de pêche artisanale, Ibrahima Mar, s'était inquiété dès le début de l'épidémie : “On ne connaissait pas ce genre de maladie. Et puis c'était la première fois que cela nous arrivait. Dans le secteur de la pêche, il y avait une panique totale. Tout le monde avait peur d'acheter du poisson. La presse disait même que le poisson était contaminé. Cela avait créé une crise dans le secteur.” Ce climat de peur a exacerbé les difficultés dans une zone où la pêche représente une source majeure de revenus et de subsistance.
Malgré cette crise de confiance et l'absence de réponses immédiates, les pêcheurs ont pu bénéficier d'un éclaircissement après plusieurs années d’incertitude. La maladie avait disparu après 2021, sans réapparaître, mais les chercheurs ont poursuivi leurs investigations.
Le rôle de la microalgue vulcanodinium et de la toxine portimine A
Les chercheurs, dirigés par Patrice Brehmer de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), ont révélé que la maladie était causée par la microalgue marine Vulcanodinium, qui produit une toxine, la Portimine A. Cette toxine s'est avérée particulièrement dangereuse pour les pêcheurs utilisant des filets maillants dérivants de surface, une technique de pêche spécifique. Ces filets sont laissés pendant un certain temps en mer, et c’est au moment de leur récupération que les pêcheurs entraient en contact avec la microalgue et la toxine.
Selon le chercheur Patrice Brehmer, "l'eau qui tombe dans les pirogues lors de la récupération des filets contamine les bras et les pieds des pêcheurs. De plus, le contact avec l'urine, notamment dans les parties intimes, contribue à la contamination." Cette transmission par contact direct avec l’eau contaminée explique pourquoi cette maladie a particulièrement touché ceux en contact direct avec l’eau et les filets.
Cette découverte est un soulagement pour les pêcheurs et les autorités locales. Car elle permet enfin d’identifier le coupable de cette épidémie et de comprendre les mécanismes de transmission. Bien que la maladie n'ait pas refait surface depuis 2021, cette identification ouvre la voie à des stratégies de prévention et de gestion, notamment pour éviter la contamination par cette microalgue dans le futur.
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