Des designers ont lancé, samedi, dans la capitale sénégalaise, une maison de collection de chaussures dont l’idée maîtresse vise à questionner l’impact environnemental et sociétal des modèles industriels dominants. Appelée « Ceecee consolidated » la collection lève le voile sur les dynamiques de domination » entre les pays développés et ceux en développement à travers notamment les répercussions des modèles industriels dans l’axe Nord-Sud. Née d’une rencontre avec des artisans et fabricants spécialisés, la collection demeure selon ses initiatrices, le fruit d’une « intelligence collective, ancrée dans les ressources et traditions locales ».
Composées des pièces faites entièrement de matériaux de surplus, ces chaussures pour hommes et femmes, sont un travail artistique, réalisé au bout de 2 ans sur trois continents, notamment l’Afrique, l’Amérique et l’Europe, renseigne-t-on.
Parmi les matières utilisées, l’on trouve les chutes de tissus et cuirs, les pneus, les dead stocks (stocks dormants), etc. Pour les initiatrices, « il était question de retravailler certaines matières avec des teintures naturelles et divers composants trouvés sur place, pour réaliser ce travail ».
"L’idée était de créer à partir de la matière inattendue, pour essayer de faire des chaussures, des sacs, etc., nous avons passé du temps dans les marchés pour voir ce qui avait comme matière basée à Los Angeles aux États-Unis", elle a rappelé que l’idée de ce projet était de réaliser des pièces uniques, et non être dans de reproductions pour en faire « plus ».
Sa collaboratrice sénégalaise Ndèye Mbane Diaw dite Christina a, pour sa part, émis le vœu de voir ce travail “se pérenniser ”.
« Le travail n’était pas du tout facile, nous avons travaillé pendant deux ans pour en arriver là et j’espère que nous allons continuer le travail pour développer le projet », a-t-elle indiqué.
Composées des pièces faites entièrement de matériaux de surplus, ces chaussures pour hommes et femmes, sont un travail artistique, réalisé au bout de 2 ans sur trois continents, notamment l’Afrique, l’Amérique et l’Europe, renseigne-t-on.
Parmi les matières utilisées, l’on trouve les chutes de tissus et cuirs, les pneus, les dead stocks (stocks dormants), etc. Pour les initiatrices, « il était question de retravailler certaines matières avec des teintures naturelles et divers composants trouvés sur place, pour réaliser ce travail ».
"L’idée était de créer à partir de la matière inattendue, pour essayer de faire des chaussures, des sacs, etc., nous avons passé du temps dans les marchés pour voir ce qui avait comme matière basée à Los Angeles aux États-Unis", elle a rappelé que l’idée de ce projet était de réaliser des pièces uniques, et non être dans de reproductions pour en faire « plus ».
Sa collaboratrice sénégalaise Ndèye Mbane Diaw dite Christina a, pour sa part, émis le vœu de voir ce travail “se pérenniser ”.
« Le travail n’était pas du tout facile, nous avons travaillé pendant deux ans pour en arriver là et j’espère que nous allons continuer le travail pour développer le projet », a-t-elle indiqué.
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