Le coût élevé du vote de nos compatriotes vivant à l’étranger est relevé par la CENA à l’occasion du lancement du rapport d’évaluation du RESOCIT avec l’implication des organisations de la Société civile dans le processus électoral du Sénégal. « Moi je supervise le Canada, on a eu énormément de problème. Il fallait transporter les électeurs », a laissé entendre M. Guèye de la CENA qui affirme que ce vote « est cher ».
Par ailleurs, avec un nombre de 100 votants seulement sur un potentiel de 500 électeurs, « il faudrait que l’Etat négocie cela pour que dans les pays où nous avons des ressortissants, qu’il y ait des bureaux de vote en fonction de la concentration des sénégalais dans ce pays-là », suggère-t-il avant d’expliquer que « c’est une réflexion à mener et des propositions à faire, surtout que le chef de l’Etat a estimé que compte tenu de la contribution des sénégalais de l’extérieur dans le développement dans notre pays, ce droit, quel que soit son coût, on doit leur laisser cela ».
« Il faut négocier avec les états qui abritent ces sénégalais-là », conclut le Colonel Guèye rejoint par l’ambassadeur Seydou Nourou Ba du RESOCIT qui ajoute qu’ « en plus de leur apport dans l’économie », les sénégalais de l’extérieur constituent de « grands électeurs ».
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