« Cependant, il faut souligner que cette colère immense est suscitée par une série d’actes insupportables et inacceptables perpétrés à répétition par les chefs d’Etat de la Cedeao, la commission de la Cedeao, ses chefs militaires et les autorités maliennes elles-mêmes contre la souveraineté et la dignité du peuple malien », ont-ils affirmé.
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Selon la porte-parole du MP 22, Pr. Rokia Sanogo, « pour instaurer un climat apaisé er rechercher efficacement une solution de sortie de crise, il est nécessaire et impératif que la Cedeao laisse le peuple malien décider souverainement de son destin par la concertation et le dialogue démocratique ».
Par la suite, Dr Oumar Mariko, secrétaire général du parti malien SADI et premier responsable du MP 22, a soutenu que « si la Cedeao veut sincèrement aider le peuple malien, elle doit seulement l’accompagner dans ses efforts pour résoudre ses problèmes et non se substituer à lui et lui imposer des conditions humiliantes et inacceptables ».
S’agissant des résolutions de la convention nationale tenue les 21 et 22 mai derniers, Dr Mariko a annoncé :« Nous allons entamer des tournées d’information et de sensibilisation à l’ intérieur du pays et à l’étranger, pour expliquer nos résolutions issues de cette convention (notamment le choix porté sur le capitaine Sanogo, Ndlr)».
Dr Mariko a conclu : « Nous restons fidèles à notre engagement et à notre décision en ce qui concerne la désignation du capitaine Amadou Haya Sanogo, président du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE, junte militaire, Ndlr) en tant président de la transition. Le capitaine Sanogo n’a pas le choix, il sera le président de la transition ».
A noter que le MP 22 est membre de la Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM).
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