Officiellement, la police ougandaise bloque les meetings de Bobi Wine pour non-respect des règles de sécurité et d'hygiène. Autre raison invoquée : ces réunions se tiendraient dans des lieux ouverts. Des affirmations balayées par le camp du candidat : sur sa page Facebook, Bobi Wine indique que ces réunions se tiennent dans des halls d'hôtel, justificatifs de paiement à l'appui.
Cela fait un an et demi que le musicien devenu parlementaire est ciblé par des poursuites judiciaires en Ouganda. En août 2018, Bobi Wine est arrêté après le caillassage du convoi du président ougandais Yoweri Museveni à Arua, dans le nord du pays. Depuis cet incident, le chanteur fait des séjours fréquents dans les locaux de la police ougandaise.
Bobi Wine critique le gouvernement dans ses prises de parole politiques, mais aussi dans ses chansons. Face au président Museveni, en poste depuis plus de 30 ans, Bobi Wine prône notamment une « révolution de la jeunesse ».
Une « répétition »
« C'est devenu plus ou moins une mode : à chaque fois que Bobi Wine veut tenir une réunion publique, les autorités l'empêchent pour des raisons vraiment absurdes, pointe Seïf Magango, directeur adjoint du programme Afrique de l’Est d'Amnesty International. Ils ont dit que l'endroit du meeting n'avait pas de toilettes entre autres. Et demain ils diront quelque chose d'autre. C'est comme une répétition de ce qu'on a vu auparavant. »
Le responsable d’Amnesty International explique que le gouvernement utilise la loi de 2013 sur la gestion de l'ordre public. Une loi que l’ONG a appelé le gouvernement à réviser ou abroger à de nombreuses reprises. « Cette loi est contraire aux normes des droits de l'homme. Elle restreint la possibilité des gens de se réunir et le gouvernement ne devrait pas l'utiliser ainsi. C'est inquiétant que l'on se rapproche des élections et que seuls le parti au pouvoir ou les soutiens du président soient autorisés à se réunir et discuter de l'avenir du pays. »
Bobi Wine a prévu quatre réunions publiques dans les quatre prochains jours.
Cela fait un an et demi que le musicien devenu parlementaire est ciblé par des poursuites judiciaires en Ouganda. En août 2018, Bobi Wine est arrêté après le caillassage du convoi du président ougandais Yoweri Museveni à Arua, dans le nord du pays. Depuis cet incident, le chanteur fait des séjours fréquents dans les locaux de la police ougandaise.
Bobi Wine critique le gouvernement dans ses prises de parole politiques, mais aussi dans ses chansons. Face au président Museveni, en poste depuis plus de 30 ans, Bobi Wine prône notamment une « révolution de la jeunesse ».
Une « répétition »
« C'est devenu plus ou moins une mode : à chaque fois que Bobi Wine veut tenir une réunion publique, les autorités l'empêchent pour des raisons vraiment absurdes, pointe Seïf Magango, directeur adjoint du programme Afrique de l’Est d'Amnesty International. Ils ont dit que l'endroit du meeting n'avait pas de toilettes entre autres. Et demain ils diront quelque chose d'autre. C'est comme une répétition de ce qu'on a vu auparavant. »
Le responsable d’Amnesty International explique que le gouvernement utilise la loi de 2013 sur la gestion de l'ordre public. Une loi que l’ONG a appelé le gouvernement à réviser ou abroger à de nombreuses reprises. « Cette loi est contraire aux normes des droits de l'homme. Elle restreint la possibilité des gens de se réunir et le gouvernement ne devrait pas l'utiliser ainsi. C'est inquiétant que l'on se rapproche des élections et que seuls le parti au pouvoir ou les soutiens du président soient autorisés à se réunir et discuter de l'avenir du pays. »
Bobi Wine a prévu quatre réunions publiques dans les quatre prochains jours.
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