Compte tenu de la kyrielle de guerres qui secouent le continent africain, l’Organisation panafricaine de la société civile « Gorée Institute » qui joue un rôle de « catalyseur », comme l’indique son directeur Doudou Dia, offre à 30 jeunes venus de divers horizons africains dont ceux de Gao et de Tombouctou, une formation pour leur inculquer la capacité à propager une culture de paix et de non-violence en Afrique et particulièrement en Afrique de l’Ouest. Indigné de « l’apanage de la fatalité » qui est collé à l’image de l’Afrique, le maire de Gorée qui a pris part à cet atelier insiste sur l’importance de « montrer ce qui est bien pour l’Afrique ».
Par ailleurs, rappelant la devise de l’Île de Gorée qui est « revigorer pour toujours », M. Senghor appelle à combattre « cette idée qu’on nous prête » car dit-il, « le leitmotiv est de faire en sorte qu’il ait une autre vie en Afrique ». Me Augustin Senghor pour qui, « ce qui se passe au Mali nous interpelle tous », exhorte les jeunes à ne pas attendre l’intervention des autres, précisant que le but de cet atelier de partage est un moyen de vivre dans une Afrique « paisible, pacifique et pacifiée ». Il garde néanmoins espoir qu’au terme de cette formation d’une trentaine de jeunes africains, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique en général tournera une nouvelle page.
Des échanges entre participants sur les différents types de conflits qui malmènent le continent ont rythmé l’atelier de formation sur l’Education à la Paix et à la non-violence qui prend fin jeudi prochain.
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