Khalifa Ababacar Sall le leader de Taxawu Sénégal a fait face à la presse, ce lundi pour dénoncer le report de la présidentielle du 25 février 2024 au 15 décembre. Pour lui, l’heure n’est pas au dialogue, leur combat c'est contre le report. Selon lui, notre situation de vitrine démocratique n'est pas des meilleurs. Ainsi il invite ses militants et sympathisants à la marche de la société civile pour s’opposer au report de l’élection.
« Nous voudrions remercier le peuple sénégalais qui s'est érigé en bouclier contre la décision du président Macky Sall de reporter les éléments. Nous présentons nos condoléances aux victimes. Ces jeunes sont des martyrs. Ce sont des héros de la démocratie sénégalaise. De 2021 à maintenant combien de morts avions nous enregistré dans ce pays, dans des luttes démocratiques. Ils n'ont rien fait de grave. Ils ont perdu leur vie parce qu'ils luttent pour ce qui leur revient de droit, pour leur droit. Mes pensées aux hommes et femmes, jeunes et enfants qui croupissent dans les prisons. Il n'y a pas de régime plus liberticide que ce pouvoir. Le nombre élevé de jeunes hommes et femmes dans les prisons est trop élevé. Cela n'a jamais eu lieu ici au Sénégal. C'est unique dans les anales de ce pays. Ils l'ont fait pour que la vitrine démocratique de ce pays puisse continuer à être entretenue », a déclaré Khalifa Sall.
Pour le Patron de Taxawu Sénégal, « le discours où il a annoncé le rapport, si vous vous souvenez, il nous a parlé de l'article 42 qu'il y avait un blocage des institutions. À savoir l'Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel qui avait des divergences. Mais il faut se rappeler que, le président et son Premier ministre ne s'entendaient pas également. Il ne peut pas y avoir de problème entre le Président et son PM. J'ose espérer que ce n'est pas un complot contre notre démocratie. Sinon, il y aura quoi à désespérer de nos dirigeants. Et ceux qui parlent de blocage des institutions entre l'Assemblée et le Conseil constitutionnel...Cette affaire est un prétexte. Qu'est-ce que la loi reportant les élections avait à voir avec une commission d'enquête parlementaire sur des soupçons de corruption. On nous prend pour ce que nous ne sommes pas ».
Pour Khalifa Sall, le vrai problème aujourd'hui, c'est le Conseil constitutionnel. « Les soupçons sont portés contre eux. Mais le Conseil doit continuer à faire son travail. Il doit connaître des recours. Et nous ne voulons pas l'incompétence. Nous interpellons le conseil à sauver notre pays. Moi, je crois au dialogue. Mais dans ce contexte actuel parlons d'abord du report. Luttons pour, qu'il n'y ait pas de report avant de parler du dialogue. Nous n'avons pas le temps du dialogue notre combat, c'est contre le report. Nous ne sommes pas d'accord avec le report. J'invite les Sénégalais à l'appel de la société civile. Le Sénégal est dans une situation très délicate, une situation périlleuse. La cohésion nationale est interpellée, notre situation de vitrine démocratique n'est pas des meilleurs. Cette vitrine s'est craquelée. Nous devons tout faire pour amener le pouvoir de renoncer à ce projet funeste à la démocratie pour que l'élection ait lieu à date échue. Il faut que l'élection soit inclusive», appelle le candidat à la présidentielle de 2024.
« Nous voudrions remercier le peuple sénégalais qui s'est érigé en bouclier contre la décision du président Macky Sall de reporter les éléments. Nous présentons nos condoléances aux victimes. Ces jeunes sont des martyrs. Ce sont des héros de la démocratie sénégalaise. De 2021 à maintenant combien de morts avions nous enregistré dans ce pays, dans des luttes démocratiques. Ils n'ont rien fait de grave. Ils ont perdu leur vie parce qu'ils luttent pour ce qui leur revient de droit, pour leur droit. Mes pensées aux hommes et femmes, jeunes et enfants qui croupissent dans les prisons. Il n'y a pas de régime plus liberticide que ce pouvoir. Le nombre élevé de jeunes hommes et femmes dans les prisons est trop élevé. Cela n'a jamais eu lieu ici au Sénégal. C'est unique dans les anales de ce pays. Ils l'ont fait pour que la vitrine démocratique de ce pays puisse continuer à être entretenue », a déclaré Khalifa Sall.
Pour le Patron de Taxawu Sénégal, « le discours où il a annoncé le rapport, si vous vous souvenez, il nous a parlé de l'article 42 qu'il y avait un blocage des institutions. À savoir l'Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel qui avait des divergences. Mais il faut se rappeler que, le président et son Premier ministre ne s'entendaient pas également. Il ne peut pas y avoir de problème entre le Président et son PM. J'ose espérer que ce n'est pas un complot contre notre démocratie. Sinon, il y aura quoi à désespérer de nos dirigeants. Et ceux qui parlent de blocage des institutions entre l'Assemblée et le Conseil constitutionnel...Cette affaire est un prétexte. Qu'est-ce que la loi reportant les élections avait à voir avec une commission d'enquête parlementaire sur des soupçons de corruption. On nous prend pour ce que nous ne sommes pas ».
Pour Khalifa Sall, le vrai problème aujourd'hui, c'est le Conseil constitutionnel. « Les soupçons sont portés contre eux. Mais le Conseil doit continuer à faire son travail. Il doit connaître des recours. Et nous ne voulons pas l'incompétence. Nous interpellons le conseil à sauver notre pays. Moi, je crois au dialogue. Mais dans ce contexte actuel parlons d'abord du report. Luttons pour, qu'il n'y ait pas de report avant de parler du dialogue. Nous n'avons pas le temps du dialogue notre combat, c'est contre le report. Nous ne sommes pas d'accord avec le report. J'invite les Sénégalais à l'appel de la société civile. Le Sénégal est dans une situation très délicate, une situation périlleuse. La cohésion nationale est interpellée, notre situation de vitrine démocratique n'est pas des meilleurs. Cette vitrine s'est craquelée. Nous devons tout faire pour amener le pouvoir de renoncer à ce projet funeste à la démocratie pour que l'élection ait lieu à date échue. Il faut que l'élection soit inclusive», appelle le candidat à la présidentielle de 2024.
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