C’est dans sa version anglophone que le quotidien nationaliste Global Times se permet une rare allusion au printemps de Pékin, la répression des étudiant chinois il y a trente ans étant toujours censuré en Chine continentale. Si le régime communiste décidait d’employer la force à Hong Kong, cela « ne serait pas une répétition de l’incident politique du 4 juin 1989 » indique le Global Times. Un article à destination des lecteurs étrangers, alors que le monde s’inquiète de la présence de véhicules militaires alignés dans le stade de la baie de Hong Kong situé à 7 km de la frontière avec la région administrative spéciale.
Blindés légers
Les médias d’État ont publié, jeudi 15 août, des vidéos d’entraînement de la police armée du peuple (PAP) à Shenzhen. On y voit des blindés légers équipés de pelles pour briser les barricades, des grues pour soulever les bus couchés sur la chaussée ou encore des camions équipés de canons à eau. Les troupes de la PAP sont placées directement sous le commandement de la commission militaire centrale et spécialisée dans la répression des manifestations en milieu urbain.
Une tension encore renforcée par les préparatifs du 70e anniversaire de la fondation de la République de Chine le 1er octobre 2019. Des nouvelles caméras et des palissades métalliques ont été installées sur les avenues du centre de Pékin probablement dans le cadre de ces festivités. Les autorités chinoises craignant que les troubles à Hong Kong ne viennent gâcher la fête.
Envoyer des troupes ? « disproportionné et contre-productif »
Kacey Wong est un artiste et militant pro-démocratie de 49 ans. Il estime que les Hongkongais ne craignent pas une intervention armée : « Hong Kong c'est la poule aux oeufs d'or pour le Parti communiste chinois. Ils ont besoin de Hong Kong pour faire leur blanchiment d'argent au niveau international et acheter du matériel militaire. C'est aussi une place financière très importante pour eux. Par conséquent envoyer des troupes ici serait totalement disproportionné et contre-productif. Et ça les Hongkongais le savent très bien », conclut-il.
Blindés légers
Les médias d’État ont publié, jeudi 15 août, des vidéos d’entraînement de la police armée du peuple (PAP) à Shenzhen. On y voit des blindés légers équipés de pelles pour briser les barricades, des grues pour soulever les bus couchés sur la chaussée ou encore des camions équipés de canons à eau. Les troupes de la PAP sont placées directement sous le commandement de la commission militaire centrale et spécialisée dans la répression des manifestations en milieu urbain.
Une tension encore renforcée par les préparatifs du 70e anniversaire de la fondation de la République de Chine le 1er octobre 2019. Des nouvelles caméras et des palissades métalliques ont été installées sur les avenues du centre de Pékin probablement dans le cadre de ces festivités. Les autorités chinoises craignant que les troubles à Hong Kong ne viennent gâcher la fête.
Envoyer des troupes ? « disproportionné et contre-productif »
Kacey Wong est un artiste et militant pro-démocratie de 49 ans. Il estime que les Hongkongais ne craignent pas une intervention armée : « Hong Kong c'est la poule aux oeufs d'or pour le Parti communiste chinois. Ils ont besoin de Hong Kong pour faire leur blanchiment d'argent au niveau international et acheter du matériel militaire. C'est aussi une place financière très importante pour eux. Par conséquent envoyer des troupes ici serait totalement disproportionné et contre-productif. Et ça les Hongkongais le savent très bien », conclut-il.
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