Plus de deux ans après sa première audition en tant que prévenu le colonel Mukalayi s’est présenté à nouveau devant la cour, sanglé dans son uniforme. « Je confirme que j’étais directeur adjoint du service de renseignement de la police ». Suit un interrogatoire laborieux où la c our essaie de bien comprendre comment s’est organisé le rendez-vous fatal de Floribert Chebeya, le piège dans lequel il est tombé fin-mai début-juin 2010.
Les avocats des parties civiles espèrent que ce procès en appel permettra d’établir toute la vérité : « Il y a plus de chances que la vérité éclate au grand jour et que les vrais prévenus soient pointés. Vous pensez que les accusés vont pouvoir dire des vérités qu’ils n’ont pas dites jusqu’à maintenant ? Oui, parce qu’ils se sentiront coincés. Ils diront : nous ne mourrons pas seuls, il faut qu’on cite tous les commanditaires »
Evidemment, ce n’est pas du tout ce que pronostiquent les défenseurs de Mukalayi, Maître Jean-Marie Kitonga : « Nous attendons l’acquittement pur et simple de notre client, parce que nous estimons qu’il n’y a pas suffisamment d’éléments ; et même l’instruction d’aujourd’hui l’a démontré : il n’y a pas suffisamment de preuves que notre client est coupable en ce qui concerne le meurtre de Floribert Chebeya ».
La procédure a occupé tout le temps depuis le début de l’appel, les parties civiles voulaient tout mettre en œuvre pour qu’il n’y ait pas de motif de cassation. On n’entre que maintenant dans le vif du sujet. Prochaine audience le 7 mai.
Source : Rfi.fr
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