Selon Aminata Touré, qui a reçu mardi le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, monsieur Abdou Karim Fofana, depuis la révolution industrielle et le relèvement subséquent de la condition matérielle humaine, les tendances de présence démographique vont dans le sens d’un accroissement de l’urbanisation.
A cet égard, elle explique que d’après les projections de ONU-Habitat, Agence des Nations Unies en charge des questions urbaines et problématiques connexes, six personnes sur dix dans le monde résideront dans les zones urbaines d’ici 2030, ce qui fait de cette problématique un phénomène majeur.
Ainsi, les grandes villes deviennent, selon elle, de plus en plus des mégalopoles à forte densité de population, en même temps qu’elles s’affirment comme les principaux centres économiques des Etats.
« Le Sénégal n’échappe pas à cette dynamique universelle. Pour exemple, Dakar, notre capitale, est passée de 2. 851. 530 habitants en 2006 à 3. 329. 629 habitants en 2016, pour atteindre aujourd’hui 3. 700. 000 habitants, avec une projection pour 2025 de 5. 020. 021 habitants. Abritant l’essentiel des activités administratives, politiques, économiques et culturelles, Dakar accueille plus de 24 % de la population du pays, plus de 50 % de la population urbaine et 70 % du parc automobile immatriculé sur une superficie qui équivaut seulement à 0,3% du territoire national. Avec de tels chiffres, l’on peut imaginer les défis en termes d’aménagement et d’organisation à relever afin que la cité puisse offrir les conditions favorables aux fonctions essentielles d’une ville, à savoir y travailler et y vivre de façon convenable », estime-t-elle. Dans cette quête d’un environnement favorable au développement humain, explique la présidente du Cese, il est de la responsabilité des pouvoirs publics de réaliser les infrastructures nécessaires à l’aménagement et à l’équipement urbain, « comme il appartient aux citoyens de s’inscrire dans le respect et la sauvegarde de leur cadre de vie, ce qui nous mène au centre de notre thème. »
"Macky Sall a engagé la réalisation d'infrastructures de grande importance à Dakar"
Elle s’est félicitée du fait que le président de la République macky Sall a engagé la réalisation d’infrastructures de grande importance destinées à rendre à Dakar sa mobilité et son attractivité. Et de citer « le TER, le
BRT, les autoponts de la VDN et sur la route de l’aéroport, sans oublier la reconstruction achevée du pont Sénégal 92. » cela dit, la présidente du cese est d’avis qu’ « en complément à ce volontarisme de l’Etat, les populations et les élus locaux doivent nécessairement se conformer aux exigences d’une occupation responsable du sol ». Seulement voilà, soutient la présidente Aminata Touré, « dans ce cadre, beaucoup d’efforts restent à faire. » Et de se désoler du fait que « Dakar, à bien des égards, présente une face qui ne cadre pas avec sa place d’une des premières métropoles de l’ouest africain. Nous y trouvons de plus en plus des voies de circulation envahies par des activités de toutes sortes, des marchés spontanés érigés sur des endroits non dédiés, des garages de réparation de véhicules dans tous les espaces libres, bref des situations localisées de congestion et d’encombrement inacceptables et sans précédent dans notre histoire récente », explique Mme Touré qui souligne en conclusion que « c’est pourquoi le CESE a jugé opportun de participer à la réflexion active afin de juguler ce phénomène préjudiciable au bien-être des habitants et à l’économie nationale. »
A cet égard, elle explique que d’après les projections de ONU-Habitat, Agence des Nations Unies en charge des questions urbaines et problématiques connexes, six personnes sur dix dans le monde résideront dans les zones urbaines d’ici 2030, ce qui fait de cette problématique un phénomène majeur.
Ainsi, les grandes villes deviennent, selon elle, de plus en plus des mégalopoles à forte densité de population, en même temps qu’elles s’affirment comme les principaux centres économiques des Etats.
« Le Sénégal n’échappe pas à cette dynamique universelle. Pour exemple, Dakar, notre capitale, est passée de 2. 851. 530 habitants en 2006 à 3. 329. 629 habitants en 2016, pour atteindre aujourd’hui 3. 700. 000 habitants, avec une projection pour 2025 de 5. 020. 021 habitants. Abritant l’essentiel des activités administratives, politiques, économiques et culturelles, Dakar accueille plus de 24 % de la population du pays, plus de 50 % de la population urbaine et 70 % du parc automobile immatriculé sur une superficie qui équivaut seulement à 0,3% du territoire national. Avec de tels chiffres, l’on peut imaginer les défis en termes d’aménagement et d’organisation à relever afin que la cité puisse offrir les conditions favorables aux fonctions essentielles d’une ville, à savoir y travailler et y vivre de façon convenable », estime-t-elle. Dans cette quête d’un environnement favorable au développement humain, explique la présidente du Cese, il est de la responsabilité des pouvoirs publics de réaliser les infrastructures nécessaires à l’aménagement et à l’équipement urbain, « comme il appartient aux citoyens de s’inscrire dans le respect et la sauvegarde de leur cadre de vie, ce qui nous mène au centre de notre thème. »
"Macky Sall a engagé la réalisation d'infrastructures de grande importance à Dakar"
Elle s’est félicitée du fait que le président de la République macky Sall a engagé la réalisation d’infrastructures de grande importance destinées à rendre à Dakar sa mobilité et son attractivité. Et de citer « le TER, le
BRT, les autoponts de la VDN et sur la route de l’aéroport, sans oublier la reconstruction achevée du pont Sénégal 92. » cela dit, la présidente du cese est d’avis qu’ « en complément à ce volontarisme de l’Etat, les populations et les élus locaux doivent nécessairement se conformer aux exigences d’une occupation responsable du sol ». Seulement voilà, soutient la présidente Aminata Touré, « dans ce cadre, beaucoup d’efforts restent à faire. » Et de se désoler du fait que « Dakar, à bien des égards, présente une face qui ne cadre pas avec sa place d’une des premières métropoles de l’ouest africain. Nous y trouvons de plus en plus des voies de circulation envahies par des activités de toutes sortes, des marchés spontanés érigés sur des endroits non dédiés, des garages de réparation de véhicules dans tous les espaces libres, bref des situations localisées de congestion et d’encombrement inacceptables et sans précédent dans notre histoire récente », explique Mme Touré qui souligne en conclusion que « c’est pourquoi le CESE a jugé opportun de participer à la réflexion active afin de juguler ce phénomène préjudiciable au bien-être des habitants et à l’économie nationale. »
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