Le Parti démocrate d’opposition est décidé à ne pas relâcher la pression contre le gouvernement de Yingluck Shinawatra. Comme prévu, il a déposé un recours devant la Cour constitutionnelle pour annuler le scrutin législatif du 2 février qu’il a boycotté.
Son argument est que la Constitution exige que le scrutin soit organisé en une seule journée sur l’ensemble du territoire, ce qui n’a pas été possible du fait des perturbations créées par les manifestants antigouvernementaux. L’opposition se prévaut donc, sans complexes, des troubles qu’elle a créés pour affirmer que le scrutin a dérogé aux règles.
→A (re)lire: Thaïlande: élections législatives perturbées
Parallèlement, l’opposition veut aussi demander la dissolution du parti au pouvoir, le parti, «Pour les Thaïs», affirmant qu’il a abusé de son pouvoir en organisant les élections. Dans le passé à deux reprises, en 2007 et 2008, des partis dirigés par des lieutenants de Thaksin Shinawatra, ancien Premier ministre très populaire et frère de la chef de gouvernement actuelle, ont été dissous.
La Cour constitutionnelle étant favorable à l’opposition, le risque est grand pour le parti au pouvoir, mais si une telle dissolution intervient, une réaction des chemises rouges, les partisans du parti «Pour les Thaïs» est probable.
Source : Rfi.fr
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