« Dans cette requête, en aucun instant, il n’est pas question de troupes pour sécuriser les institutions en République du Mali », a– t-il souligné.
» Quant à la phase de recouvrement de l’intégrité du terroir, il (Dioncounda) a certes demandé des unités et du matériel, c’est- à-dire la logistique qui doit suivre. Mais là aussi, cela se fera au Mali en fonction de la réalité du moment et quand les forces armées et de sécurité du Mali sentiront le besoin de se faire aider par les frères voisins », a ajouté le capitaine Sanogo.
« On n’a pas demandé de facto pour qu’ils viennent tout de suite, c’est une expression de besoin en cas. Là aussi, c’est des services techniques maliens au niveau de nos forces armées et de sécurité qui vont travailler de concert avec les autres acteurs extérieurs concernés, pour, bien sûr, aider nos forces armées et de sécurité dans l’accomplissement de leurs missions régaliennes », a-t-il expliqué.
Le capitaine a déclaré que le président Traoré, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra et lui échangent sur « les grandes décisions concernant la vie de la nation ».
Les forces armées et de sécurité maliennes « sont plus que jamais comme un seul homme », a-t-il indiqué, « tout va bien à Kati et dans les autres garnisons. Nous n’avons qu’une seule priorité : l’équipement, la formation pour être en mesure d’être une armée capable d’assurer l’intégrité et de répondre de vos aspirations en tant qu’armée ».
S’adressant aux Maliens du nord, occupé par des groupes armés depuis des mois, le capitaine sanogo a déclaré: « Le silence n’est pas un oubli. Votre armée à un moment donné, à une phase critique, avait besoin de reculer pour mieux sauter. Nous saluons vivement tous les efforts, les sacrifices que vous avez eu à faire depuis l’ occupation jusqu’à maintenant. Vous vous êtes battus souvent les mains nues avec des occupants lourdement armés ».
Source : Autre Presse