Faisant fi des critiques venues des quatre coins du monde, la Turquie a annoncé ce mardi qu'elle poursuivrait son opération militaire dans le nord de la Syrie "avec ou sans le soutien" du monde et dénoncé le "sale marché" conclu entre les forces kurdes et le régime de Damas.
"Nous allons continuer à combattre tous les groupes terroristes, y compris Daech, que le monde accepte ou pas de nous soutenir", a déclaré à l'AFP le directeur de communication de la présidence turque, Fahrettin Altun.
Il a accusé les milices kurdes des YPG, que la Turquie essaie de déloger des zones qu'elles contrôlent dans le nord-est de la Syrie, d'avoir "délibérément visé les civils à la frontière, y compris des journalistes, avant de conclure un sale marché avec le régime d'Assad".
Lutter contre Daesh
Ce mardi également, les forces du régime de Bachar al-Assad ont commencé à se déployer dans certains secteurs du nord de la Syrie qui échappaient à leur contrôle, à la faveur d'un accord conclu avec les autorités kurdes visant à contenir l'offensive turque.
Bien que considérées comme "terroristes" par Ankara, les YPG sont des alliées de l'Occident dans la lutte contre les jihadistes de Daesh, d'où le tollé international suscité par l'offensive turque.
Fahrettin Altun a en outre affirmé qu'Ankara et Washington "sont d'accord sur la nécessité de combattre et empêcher la résurgence de Daech", mais accusé la précédente administration américaine de Barack Obama d'avoir "sous-traité" ce combat à "une organisation terroriste", en l'occurrence les YPG.
Accusations contre les américains
Ces déclarations surviennent au lendemain d'un ferme avertissement du président américain Donald Trump qui a appelé la Turquie à mettre fin à son opération militaire lancée le 9 octobre, et annoncé une série de sanctions.
Le secrétaire américain à la Défense Mark Esper a pour sa part vivement dénoncé lundi l'offensive militaire turque "inacceptable", estimant qu'elle avait résulté en la "libération de nombreux détenus dangereux" de Daesh.
Le proche de la présidence turque a accusé "des responsable américains" de propager de fausses informations concernant la situation dans le nord de la Syrie et de "dissimuler les crimes commis par la filiale syrienne du PKK".
"Ce n'est pas un secret que la carrière de nombreux responsables américains, militaires comme civils, dépend de la perpétuation de la menace de Daech en Syrie", a-t-il ajoute.
"Nous allons continuer à combattre tous les groupes terroristes, y compris Daech, que le monde accepte ou pas de nous soutenir", a déclaré à l'AFP le directeur de communication de la présidence turque, Fahrettin Altun.
Il a accusé les milices kurdes des YPG, que la Turquie essaie de déloger des zones qu'elles contrôlent dans le nord-est de la Syrie, d'avoir "délibérément visé les civils à la frontière, y compris des journalistes, avant de conclure un sale marché avec le régime d'Assad".
Lutter contre Daesh
Ce mardi également, les forces du régime de Bachar al-Assad ont commencé à se déployer dans certains secteurs du nord de la Syrie qui échappaient à leur contrôle, à la faveur d'un accord conclu avec les autorités kurdes visant à contenir l'offensive turque.
Bien que considérées comme "terroristes" par Ankara, les YPG sont des alliées de l'Occident dans la lutte contre les jihadistes de Daesh, d'où le tollé international suscité par l'offensive turque.
Fahrettin Altun a en outre affirmé qu'Ankara et Washington "sont d'accord sur la nécessité de combattre et empêcher la résurgence de Daech", mais accusé la précédente administration américaine de Barack Obama d'avoir "sous-traité" ce combat à "une organisation terroriste", en l'occurrence les YPG.
Accusations contre les américains
Ces déclarations surviennent au lendemain d'un ferme avertissement du président américain Donald Trump qui a appelé la Turquie à mettre fin à son opération militaire lancée le 9 octobre, et annoncé une série de sanctions.
Le secrétaire américain à la Défense Mark Esper a pour sa part vivement dénoncé lundi l'offensive militaire turque "inacceptable", estimant qu'elle avait résulté en la "libération de nombreux détenus dangereux" de Daesh.
Le proche de la présidence turque a accusé "des responsable américains" de propager de fausses informations concernant la situation dans le nord de la Syrie et de "dissimuler les crimes commis par la filiale syrienne du PKK".
"Ce n'est pas un secret que la carrière de nombreux responsables américains, militaires comme civils, dépend de la perpétuation de la menace de Daech en Syrie", a-t-il ajoute.
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