Des cris, des pleurs et des sifflets de désapprobation devant le tribunal après l’annonce du verdict par la juge Djenabou Donghol Diallo. « C’est du mépris, il n’y a pas de justice !», « libérez Ibrahima Sory, il n’a pas tué !», «on demande sa libération totale», «soit fort mon ami, soit fort !», pouvait-on entendre.
Ibrahima Sory Camara, membre actif de l’UFDG de l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo avait été arrêté le 22 mars sur ordre du parquet de Mafanco, dans la proche banlieue de Conakry, pour des propos tenus quelques jours auparavant sur les réseaux sociaux.
Il a été déclaré coupable d’injures, d’outrage et de diffamation et la juge lui a infligé 18 mois de prison ferme et une amende de 2 millions de francs guinéens, soit environ 190 euros.
Sitôt énoncé, le verdict est rejeté par les avocats de la défense qui le qualifient «non droit». « Notre client rejette les accusations, assure Me Salifou Béavogui, et nous, ses avocats nous nous inscrivons dans cette logique. Nous avons plaidé le "non coupable" et sommes surpris de la décision qui est intervenue ».
« Dites-vous bien que c’est une affaire analysée sous l’angle politique, ajoute pour sa part Me Alsény Aïssata Diallo, et il y a les juridictions de censure [comme] la cour d’appel, cette décision sera purement et simplement annulée ».
Ibrahima Sory Camara, membre actif de l’UFDG de l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo avait été arrêté le 22 mars sur ordre du parquet de Mafanco, dans la proche banlieue de Conakry, pour des propos tenus quelques jours auparavant sur les réseaux sociaux.
Il a été déclaré coupable d’injures, d’outrage et de diffamation et la juge lui a infligé 18 mois de prison ferme et une amende de 2 millions de francs guinéens, soit environ 190 euros.
Sitôt énoncé, le verdict est rejeté par les avocats de la défense qui le qualifient «non droit». « Notre client rejette les accusations, assure Me Salifou Béavogui, et nous, ses avocats nous nous inscrivons dans cette logique. Nous avons plaidé le "non coupable" et sommes surpris de la décision qui est intervenue ».
« Dites-vous bien que c’est une affaire analysée sous l’angle politique, ajoute pour sa part Me Alsény Aïssata Diallo, et il y a les juridictions de censure [comme] la cour d’appel, cette décision sera purement et simplement annulée ».
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