Les instabilités notées dans les précédentes éditions du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam dans divers domaines sont les raisons de la tenue d’un atelier d’information et de partage entre le comité d’organisation et la presse. Un atelier au cours duquel, membres du CGP et journalistes ont décelé ensemble, les multiples contrariétés qui agitent le domaine. Les innovations semblent diverses et variées. Dans le management du Hadj, le directeur de cabinet du ministre des affaires étrangères, l’ambassadeur Mamadou Ndiaye révèle que «pour la première fois, un commissaire est choisi pour sa compétence technique». A cet acte innovateur, s’ajoute la hausse du dépôt de caution (de 05 millions pour l’année dernière à 10 millions pour cette année). Ce qui, selon lui, permet de mieux respecter le Hadj. M. Ndiaye renseigne également que le temps de séjour des pèlerins est réduit cette année pour atténuer leurs difficultés. La décentralisation du réseau médical, ainsi que le choix de la prise de vol du pèlerin font partie des nouveautés pour cette édition. Sur ce plan "un milliard de FCFA de budget est alloué pour l’encadrement des pèlerins", rassure le commandant Malick Tall, chargé de la coordination du Hadj qui promet ainsi des offres de capacités suffisantes pour les voyagistes publiques et privés. De ce fait, ceux qui le souhaitent auront même à leur disposition un voyage en business classe. Aussi pour ce qui est des reproches sur l’affrètement des avions, «il n’y a pas de compagnie qui ne loue pas d’avions», a-t-il fait comprendre avant de préciser qu’«on a choisi des compagnies qui ont un savoir-faire avéré pour le pèlerinage». Dans les éditions précédentes, un souci majeur relevant de la sécurité, de l’hygiène et de l’alimentation a été souligné par la presse et le commissaire général au pèlerinage, El Hadj Mansour Diop. Ce dernier qui déclare la date du 14 octobre pour le départ du premier vol, et le 10 novembre pour le premier vol du retour, promet d’améliorer concrètement la situation. Sur ce point également, le commandant Tall fait part de l’organisation de deux séances de dégustation. L’une se tiendra le 08 septembre prochain dans les locaux de la société SERVAIR de l’aéroport de Dakar, et l’autre à Djeddah au mois de septembre, pour permettre à tout un chacun de se fixer sur le type de menu et essayer de voir si des changements sont nécessaires. De même que pour instaurer l’ordre, une normalisation des bagages est prévue. Dans cet atelier d’information et de partage, l’intervention des journalistes qui s’est axée sur d’importants sujets comme «l’indiscipline» des pèlerins, l’errance à la Mecque, la folie dépensière… a incité le commissaire Diop, à plus d’ouverture à la presse dans cette concertation. Il souhaite ainsi consolider ces rapports et continuer à tenir ces genres de rencontre avec la presse qui bénéficiera toutefois d’hébergement et d’outils de travail pour la facilitation du relai de l’information. En vrai partenaire, M. Diop qui appelle les journalistes à prendre la peine d’aller à la source dans le traitement de l’information, n’a pas manqué de promettre d’organiser des réunions au moins une fois par semaine, pour répondre aux questions de la presse, dans cet accomplissement du cinquième pilier de l’Islam à la Mecque.
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