Précisant que le procureur spécial agit dans le cadre de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), le porte-parole de l’Alliance Pour la République (APR) est d’avis qu’ « il est bien fondé à demander la levée de l’immunité parlementaire » car explique-t-il, « notre Assemblée nationale fonctionne sur une session unique jusqu’au mois de juin. Donc, si on ne lève pas l’immunité de ces personnes visées, il ne peut pas y avoir d’action de justice. Et ne pas faire agir la justice, c’est garantir l’impunité ».
M. Guèye qui s’entretenait avec nos confrères du « Populaire » estime que le procureur spécial a agi sous le couvert du ministre de la justice qui est l’autorité compétente en la matière, et que les députés libéraux « veulent se draper du paravent de la procédure, en sortant des arguties et des arguments spécieux, mais ils n’ont pas raison ».
Pour leur part, Me Ousmane Ngom et consorts continuent de soutenir qu’ils ne sont passibles que devant la Haute cour de justice. Un argument brandi également par l’ancien député et doctorant en droit Moussa Tine.
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