L’opposition politique a rencontré les diplomates européens et africains pour expliquer leurs positions face à la modification de l’article 37 de la Constitution et les actions qu’elle entend mener pour empêcher la tenue d’un référendum sur la question. « Nous ne serons pas du tout comptables de ce qui pourrait advenir en cas de passage en force. Nous attendons simplement de nos amis des autres pays toute contribution qui pourrait venir renforcer l'ancrage de la démocratie au Burkina », explique Maître Benewende Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS.
Selon Alain Holleville, chef de la délégation de l’Union européenne, les diplomates analyseront ce qui leur a été dit et continueront à échanger avec l’ensemble de leurs « interlocuteurs politiques »: « Les Européens suivent tout ce qui se passe avec beaucoup d'attention parce que l'on souhaite tous que la vie publique et que la vie du pays se déroule dans des conditions normales et nous restons dans cette disposition d'esprit-là. »
Pendant ce temps, le Congrès pour la démocratie et le progrès, le parti au pouvoir, a entamé sa mission de mobilisation dans les différentes communes du Burkina Faso, comme à Ziniaré, à 30 km à l’est de Ouagadougou. Avec un seul message : « Réaffirmer avec force que nous allons partir au référendum. [...] S'il y a une polémique, il faut que l'on accepte démocratiquement de consulter le peuple. Nous devons aussi réaffirmer que le Sénat sera mis en place dans sa formule concertée », conclut Arthur Kafando, du bureau politique national du CDP
Source : Rfi.fr
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