Mbaye Diop tient un atelier de couture à l’avenue Bourguiba. Derrière sa machine à coudre, le maître tailleur, la quarantaine sonnée trouve marrante l’affirmation du chef de l’Etat. « Je pense que le président ironise car même ceux qui travaillent tirent le diable par la queue avec la précarité qui règne en maître ». L’approche de la fête de la korité conçue comme une période de rente chez les tailleurs, M. Diop se plaint tout de même de la rareté des clients.
Par ailleurs si la vision du chef de l’Etat suscite le rire de certains, elle énerve d’autres. « Comment est-ce que Macky peut se permettre de dire ça avec cette situation de crise que traverse le pays », s’étonne El Hadj Ndiaye. L’étudiant à l’Université Cheikh Anta Diop qui constate avec regret que « les sénégalais n’arrêtent pas de se plaindre de la cherté de la vie » ne cherche pas l’exemple très loin. « Nous étudiants nous vivons des jours trop difficiles, nos bourses tardent, nos aides aussi. Et c’est tout ce qu’on a pour se prendre en charge », se lamente-t-il.
Eva Diouf embouche la même trompette. Banquière de son état, la jeune dame décrit une situation financière alarmante. « Les sénégalais n’arrêtent plus depuis un moment de retirer l’argent qu’ils gardent en épargne », alerte-t-elle.
Par contre, Libass Ndiaye, vendeur de tissus lui, partage la vision du chef de l’Etat. « Les sénégalais doivent essayer de se prendre en main au lieu de compter toujours sur l’État », tonne-t-il tout comme André Sambou. L’électricien qui pense que les sénégalais doivent prendre leur destin en main exhorte néanmoins le président de la République à procéder à la baisse des denrées de première nécessité et à la création de l’emploi.
A quelques jours de la fête de korité, commerçants et ouvriers sont loin de se frotter les mains, malgré l’effervescence qui caractérise les marchés. Les consommateurs qui déplorent une situation financière précaire ne semblent pas non plus tirer leur compte de « l’argent qui circule » comme l’a fait savoir le chef de l’Etat.
Par ailleurs si la vision du chef de l’Etat suscite le rire de certains, elle énerve d’autres. « Comment est-ce que Macky peut se permettre de dire ça avec cette situation de crise que traverse le pays », s’étonne El Hadj Ndiaye. L’étudiant à l’Université Cheikh Anta Diop qui constate avec regret que « les sénégalais n’arrêtent pas de se plaindre de la cherté de la vie » ne cherche pas l’exemple très loin. « Nous étudiants nous vivons des jours trop difficiles, nos bourses tardent, nos aides aussi. Et c’est tout ce qu’on a pour se prendre en charge », se lamente-t-il.
Eva Diouf embouche la même trompette. Banquière de son état, la jeune dame décrit une situation financière alarmante. « Les sénégalais n’arrêtent plus depuis un moment de retirer l’argent qu’ils gardent en épargne », alerte-t-elle.
Par contre, Libass Ndiaye, vendeur de tissus lui, partage la vision du chef de l’Etat. « Les sénégalais doivent essayer de se prendre en main au lieu de compter toujours sur l’État », tonne-t-il tout comme André Sambou. L’électricien qui pense que les sénégalais doivent prendre leur destin en main exhorte néanmoins le président de la République à procéder à la baisse des denrées de première nécessité et à la création de l’emploi.
A quelques jours de la fête de korité, commerçants et ouvriers sont loin de se frotter les mains, malgré l’effervescence qui caractérise les marchés. Les consommateurs qui déplorent une situation financière précaire ne semblent pas non plus tirer leur compte de « l’argent qui circule » comme l’a fait savoir le chef de l’Etat.
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