La Pouponnière « Keur Yermandé » de Ndella Madior Diouf, est au cœur des débats, ces jours-ci, suite à la publication d’une vidéo qui serait prise par une nounou et qui fait le tour de toile. Face à cette polémique, la question de la petite enfance entre en scène. Fa Diallo, directrice de l’institut de l’Académie des bébés estime que le constat est alarmant.
Elle révèle aussi que plus de 500 crèches sont répertoriés à Dakar faute d’absence de cadre juridique pour les bébés de zéro à 3 ans.
A en croire la Directrice, pour les bébés de zéro à 3 ans aucun cadre juridique n’existe au Sénégal et pourtant les acteurs courent derrière le décret présidentielle depuis 2019. « Tous les jours, nous signons des décrets, pourquoi celui de la Petite enfance, le réglementant, le mettant dans un cadre légal, erre dans le circuit depuis tout ce temps-là », déplore-t-elle.
Manque de cadre juridique, manque aussi de contrôle sur le terrain. Conséquences, crèches et garderies naissent de partout dans le pays. « Nous avons une pléthore de crèches, pléthore de garderies, pléthore de structures dédiées à la petite enfance sans aucun cadre juridique. Aujourd’hui, quand vous inventoriez les crèches, toutes les structures de la petite enfance, vous avez plus de 555 crèches rien qu’à Dakar », a fait savoir Mme Diallo qui dénonce la non-qualification du personnel.
« Aujourd’hui, pour travailler dans une structure de la petite enfance, il vous suffit simplement d’avoir un BFEM, je vous signale que pour exercer dans ce secteur cela requiert des compétences spécifiques en notion sur les différents étapes, notamment la nutrition infantile entre autres. Avoir un BFEM, ne vous donne pas ces compétences-là ».
Elle révèle aussi que plus de 500 crèches sont répertoriés à Dakar faute d’absence de cadre juridique pour les bébés de zéro à 3 ans.
A en croire la Directrice, pour les bébés de zéro à 3 ans aucun cadre juridique n’existe au Sénégal et pourtant les acteurs courent derrière le décret présidentielle depuis 2019. « Tous les jours, nous signons des décrets, pourquoi celui de la Petite enfance, le réglementant, le mettant dans un cadre légal, erre dans le circuit depuis tout ce temps-là », déplore-t-elle.
Manque de cadre juridique, manque aussi de contrôle sur le terrain. Conséquences, crèches et garderies naissent de partout dans le pays. « Nous avons une pléthore de crèches, pléthore de garderies, pléthore de structures dédiées à la petite enfance sans aucun cadre juridique. Aujourd’hui, quand vous inventoriez les crèches, toutes les structures de la petite enfance, vous avez plus de 555 crèches rien qu’à Dakar », a fait savoir Mme Diallo qui dénonce la non-qualification du personnel.
« Aujourd’hui, pour travailler dans une structure de la petite enfance, il vous suffit simplement d’avoir un BFEM, je vous signale que pour exercer dans ce secteur cela requiert des compétences spécifiques en notion sur les différents étapes, notamment la nutrition infantile entre autres. Avoir un BFEM, ne vous donne pas ces compétences-là ».
Autres articles
-
Distribution d'eau à Dakar, Thiès, Tivaouane : la SEN'EAU annonce des perturbations sur le réseau
-
Autopont Front de Terre : le préfet de Dakar annonce son ouverture mardi prochain
-
Justice : le journaliste Adama Gaye en garde à vue pour "diffusion de fausses nouvelles"
-
Sokone : un dealer interpellé avec 3,2 kg de chanvre indien stockés dans sa chambre
-
L’Afrique subsaharienne représente 50% des besoins de financement (PAM)