Si vous avez eu l'opportunité de suivre, sur petit écran, Gabon - Mali et son épilogue ô combien dramatique (1-1, 5 tab à 4 pour les Aigles), vous n'aurez certainement pas manqué ces quelques scènes d'une superbe intensité. Dans un stade vidé en quelques instants, des Panthères hagardes, dans le rond central. Un homme, Alain Giresse, s'empresse d'aller dire un bon mot à ses anciens élèves, sans en rajouter. Leur détresse est immense. Le plus touché, c'est évident le Stéphanois Pierre-Emerick Aubameyang, dont la tentative de tir au but a été repoussée quelques instants plus tôt. Le gamin qu'il est soudain redevenu pleure à chaudes larmes, et sa tristesse fait peine à voir. Quel contraste avec son arrivée au stade, quelques heures plus tôt, lunettes de star sur le nez et baskets à paillettes aux pieds...
Il a serré son fils très fort dans ses bras
A cet instant, on se remémore Pierre-Emerick, dans l'appartement familial du côté d'Ivry-sur-Seine, avec maman et papa Pierre, inoubliable sonneur de charges et capitaine de ce que l'on appelait alors l'Azingo National. Papa Pierre, justement, est là à Libreville, sur le terrain, et il vient consoler son fils. Pierre a tout vécu, tout connu. Lui aussi a pleuré à Durban, en janvier 1996, lors de la CAN en Afrique du Sud. Battu au même stade de la compétition (1-1, 4 tab à 1) par la Tunisie. Il a serré son fils très fort dans ses bras et lui a probablement dit tout le bien qu'il pensait de sa prestation. Car Pierre-Emerick a offert le but gabonais à Mouloungui pendant le match, et créé plusieurs opportunités, dont une repoussée par le poteau. Rien de déshonorant, en fait.
Rien ne sera comme avant
Oui mais voilà, Pierre-Emerick Aubameyang est l'une des stars de cette CAN, le chouchou du public et des midinettes gabonaises. Et il a fait couler les larmes du Gabon avant de s'infliger cette même peine. Plus rien ne sera comme avant pour lui, désormais, après cette CAN vécue au pays. Il restera l'un des héros de cette épopée des Panthères, et d'ici quelques années, certains se rappelleront avec nostalgie ses gestes d'exception, qui ont conduit le Gabon en quart. Et cette frappe repoussée par Soumbeyla Diakité, le gardien, demeurera une tâche indélébile, pour l'éternité.
A Bamako, la fête a battu son plein
Les larmes amères qu'il a versées lui permettront de grandir, de devenir plus fort certainement sur le plan mental. Et comme un footballeur ne vit pas de regrets éternels, mais d'ambitions sportives sans cesse renouvelées, Pierre-Emerick Aubameyang rebondira. En attendant, Libreville s'est réveillée avec la gueule de bois. Elle est restée silencieuse toute la nuit, tandis qu'à Bamako, au Mali, la fête a battu son plein. Ainsi va la CAN à partir des quarts, faisant des heureux et brisant des destins que l'on croyait écrits sur du marbre.
Source : France football
Il a serré son fils très fort dans ses bras
A cet instant, on se remémore Pierre-Emerick, dans l'appartement familial du côté d'Ivry-sur-Seine, avec maman et papa Pierre, inoubliable sonneur de charges et capitaine de ce que l'on appelait alors l'Azingo National. Papa Pierre, justement, est là à Libreville, sur le terrain, et il vient consoler son fils. Pierre a tout vécu, tout connu. Lui aussi a pleuré à Durban, en janvier 1996, lors de la CAN en Afrique du Sud. Battu au même stade de la compétition (1-1, 4 tab à 1) par la Tunisie. Il a serré son fils très fort dans ses bras et lui a probablement dit tout le bien qu'il pensait de sa prestation. Car Pierre-Emerick a offert le but gabonais à Mouloungui pendant le match, et créé plusieurs opportunités, dont une repoussée par le poteau. Rien de déshonorant, en fait.
Rien ne sera comme avant
Oui mais voilà, Pierre-Emerick Aubameyang est l'une des stars de cette CAN, le chouchou du public et des midinettes gabonaises. Et il a fait couler les larmes du Gabon avant de s'infliger cette même peine. Plus rien ne sera comme avant pour lui, désormais, après cette CAN vécue au pays. Il restera l'un des héros de cette épopée des Panthères, et d'ici quelques années, certains se rappelleront avec nostalgie ses gestes d'exception, qui ont conduit le Gabon en quart. Et cette frappe repoussée par Soumbeyla Diakité, le gardien, demeurera une tâche indélébile, pour l'éternité.
A Bamako, la fête a battu son plein
Les larmes amères qu'il a versées lui permettront de grandir, de devenir plus fort certainement sur le plan mental. Et comme un footballeur ne vit pas de regrets éternels, mais d'ambitions sportives sans cesse renouvelées, Pierre-Emerick Aubameyang rebondira. En attendant, Libreville s'est réveillée avec la gueule de bois. Elle est restée silencieuse toute la nuit, tandis qu'à Bamako, au Mali, la fête a battu son plein. Ainsi va la CAN à partir des quarts, faisant des heureux et brisant des destins que l'on croyait écrits sur du marbre.
Source : France football
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