C'est dans deux quartiers pauvres de la capitale économique que les intempéries ont à nouveau fait des victimes. Dans la nuit de samedi à dimanche, à Adjamé, deux personnes sont mortes dans l'effondrement de murs d'une maison.
A Attécoubé, c'est vers 4h du matin qu'un éboulement a tué une fillette de quatre ans. Dans la même commune, un glissement de terrain a lui emporté trois hommes. Trois Nigériens, selon une source locale, qui, malgré les interdictions, s'étaient réinstallés là il y a seulement quelques jours. Tout leur quartier avait en effet été évacué.
Risques d'inondation, de glissement de terrain, ces derniers mois de nombreuses zones d'Abidjan jugées dangereuses, inhabitables et inconstructibles, ont ainsi fait l'objet de vastes opérations des autorités. Souvent dans des quartiers précaires où les logements avaient été construits de façon anarchique, des habitants ont été délogés par milliers, des centaines de maisons rasées.
Une campagne très impopulaire, mais « indispensable », selon le gouvernement après la multiplication de catastrophes l'année dernière. En 2014, la saison des pluies avait fait 39 victimes dans la capitale économique.
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