L'attente est parfois longue à l'entrée des bureaux de vote. Ici dans un lycée de Lomé, le 25 juillet 2013. RFI/Olivier Rogez
Les trois millions d'électeurs togolais sont appelés aux urnes ce jeudi. 1 174 candidats, dont 135 femmes, briguent les 91 postes de députés.
La nouvelle Assemblée comptera dix sièges de plus, notamment pour répondre aux revendications de l’opposition qui souhaitait une meilleure répartition de la carte électorale. Face au parti au pouvoir, celui du président Faure Gnassingbé, UNIR (Union pour la République), deux grandes coalitions de l’opposition se sont formées, la coalition Sauvons le Togo (CST) et la coalition Arc-en-ciel. Elles regroupent à elles deux dix partis d’opposition : l’UFC de Gilchrist Olympio, la CPP, le Net, le PSP, la Clé, et des listes d’indépendants complètent le panorama.
Pour l’opposition, qui a longtemps refusé de rejoindre le processus électoral, l’enjeu est de taille. Il s’agit de déterminer quel leader recevra le titre de chef de l’opposition. Pour le parti au pouvoir, il s’agira de prendre le pouls de l’opinion à deux ans de la présidentielle. Si la Cédeao, l’UA et l’Uemao ont dépêché environ 300 observateurs, en revanche l’Union européenne n’a dépêché que deux analystes. Elle attend manifestement d’être convaincue par le fonctionnement de la démocratie togolaise.
La transparence, l’un des enjeux du scrutin
L’un des enjeux du scrutin ce sera la transparence. Malgré les assurances de la Céni, l’opposition togolaise redoute des fraudes. Elle, qui par le passé a souvent payé le prix fort de processus électifs avortés ou biaisés, n’accorde pas le moindre crédit au régime du président Faure Gnassingbé.
Signe de cette défiance, la crise de nerfs qui a opposé mercredi 24 juillet le collectif Sauvons le Togo et la Commission électorale. Sur la base d’un fichier fourni par la Céni, le CST a découvert environ 1 500 bureaux de vote fictifs ou doublonnés dans la liste des lieux de vote.
Renseignements pris auprès de la Céni, chacun s’est aperçu que cette dernière avait fourni un fichier inexact. L’opposition a dû aussi exiger la modification en dernière minute d’une directive de la Céni qui n’accordait aucun mandat délibératif aux membres du CST dans les commissions électorales locales, où elle est présente. Bref, pour l’opposition la vigilance est de mise quitte parfois à crier au loup un peu vite.
Source : Rfi.fr
La nouvelle Assemblée comptera dix sièges de plus, notamment pour répondre aux revendications de l’opposition qui souhaitait une meilleure répartition de la carte électorale. Face au parti au pouvoir, celui du président Faure Gnassingbé, UNIR (Union pour la République), deux grandes coalitions de l’opposition se sont formées, la coalition Sauvons le Togo (CST) et la coalition Arc-en-ciel. Elles regroupent à elles deux dix partis d’opposition : l’UFC de Gilchrist Olympio, la CPP, le Net, le PSP, la Clé, et des listes d’indépendants complètent le panorama.
Pour l’opposition, qui a longtemps refusé de rejoindre le processus électoral, l’enjeu est de taille. Il s’agit de déterminer quel leader recevra le titre de chef de l’opposition. Pour le parti au pouvoir, il s’agira de prendre le pouls de l’opinion à deux ans de la présidentielle. Si la Cédeao, l’UA et l’Uemao ont dépêché environ 300 observateurs, en revanche l’Union européenne n’a dépêché que deux analystes. Elle attend manifestement d’être convaincue par le fonctionnement de la démocratie togolaise.
La transparence, l’un des enjeux du scrutin
L’un des enjeux du scrutin ce sera la transparence. Malgré les assurances de la Céni, l’opposition togolaise redoute des fraudes. Elle, qui par le passé a souvent payé le prix fort de processus électifs avortés ou biaisés, n’accorde pas le moindre crédit au régime du président Faure Gnassingbé.
Signe de cette défiance, la crise de nerfs qui a opposé mercredi 24 juillet le collectif Sauvons le Togo et la Commission électorale. Sur la base d’un fichier fourni par la Céni, le CST a découvert environ 1 500 bureaux de vote fictifs ou doublonnés dans la liste des lieux de vote.
Renseignements pris auprès de la Céni, chacun s’est aperçu que cette dernière avait fourni un fichier inexact. L’opposition a dû aussi exiger la modification en dernière minute d’une directive de la Céni qui n’accordait aucun mandat délibératif aux membres du CST dans les commissions électorales locales, où elle est présente. Bref, pour l’opposition la vigilance est de mise quitte parfois à crier au loup un peu vite.
Source : Rfi.fr
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