L'ONGI Greenpeace qui dénonce, aux côtés d’autres organisations, la surexploitation des ressources halieutiques dans les eaux ouest-africaines invite les chefs de l'Etat sénégalais et mauritaniens à promouvoir une gestion régionale de la pêche en Afrique de l'Ouest. Des avancées sont possibles mais ne peuvent passer que par une coopération renforcée des pays d’Afrique de l’Ouest et par l’harmonisation de leurs politiques et réglementations des pêches, a noté l'organisation de protection de l'environnement présente dans plus de 55 pays à travers le monde, dans un communiqué parvenu à PressAfrik
« En Afrique de l’Ouest, les deux tiers des stocks de poissons sont partagés entre plusieurs pays. Il est donc indispensable et vital que les états côtiers qui souffrent de la surpêche et la pêche illégale, conjuguent leurs efforts pour mettre un terme à ces maux qui gangrènent le secteur de la pêche. Aujourd’hui, la mise en place d’un organe régional ou le renforcement des institutions existantes avec mandat de gestion de ces ressources, devrait être une priorité pour les chefs d’Etats de la sous-région”, soutient Dr Ibrahima Cissé, Responsable de la campagne océans pour Greenpeace Afrique.
«La Mauritanie et le Sénégal qui occupent des places stratégiques dans cette sous-région devraient jouer un rôle important dans la mise en place de cet organe et encourager les autres pays à gérer communément cette richesse partagée. Greenpeace espère que les Présidents Macky Sall et Abdel Aziz vont s’entretenir, entre autres, sur cette question qui devient pressante. Les populations mauritaniennes et sénégalaises ont les mêmes préoccupations et les dirigeants ne devraient pas attendre des incidents extrême comme la mort du jeune pêcheur sénégalais (que nous déplorons ) pour trouver une solution conjointe et durable à la gestion de la pêche en Afrique de l’Ouest”, a ajouté Dr Cissé.
Pour rappel, le chef de l'Etat sénégalais est depuis ce jeudi à Nouakchot pour une visite de deux jours, sur invitation de son homologue mauritanien. Ils vont discuter des problèmes liés à la pêche sur les côtes frontalières entre les deux pays, qui ont récemment occasionné la mort d'un jeune pêcheur sénégalais, tué par une balle des gardes côtes mauritaniens
« En Afrique de l’Ouest, les deux tiers des stocks de poissons sont partagés entre plusieurs pays. Il est donc indispensable et vital que les états côtiers qui souffrent de la surpêche et la pêche illégale, conjuguent leurs efforts pour mettre un terme à ces maux qui gangrènent le secteur de la pêche. Aujourd’hui, la mise en place d’un organe régional ou le renforcement des institutions existantes avec mandat de gestion de ces ressources, devrait être une priorité pour les chefs d’Etats de la sous-région”, soutient Dr Ibrahima Cissé, Responsable de la campagne océans pour Greenpeace Afrique.
«La Mauritanie et le Sénégal qui occupent des places stratégiques dans cette sous-région devraient jouer un rôle important dans la mise en place de cet organe et encourager les autres pays à gérer communément cette richesse partagée. Greenpeace espère que les Présidents Macky Sall et Abdel Aziz vont s’entretenir, entre autres, sur cette question qui devient pressante. Les populations mauritaniennes et sénégalaises ont les mêmes préoccupations et les dirigeants ne devraient pas attendre des incidents extrême comme la mort du jeune pêcheur sénégalais (que nous déplorons ) pour trouver une solution conjointe et durable à la gestion de la pêche en Afrique de l’Ouest”, a ajouté Dr Cissé.
Pour rappel, le chef de l'Etat sénégalais est depuis ce jeudi à Nouakchot pour une visite de deux jours, sur invitation de son homologue mauritanien. Ils vont discuter des problèmes liés à la pêche sur les côtes frontalières entre les deux pays, qui ont récemment occasionné la mort d'un jeune pêcheur sénégalais, tué par une balle des gardes côtes mauritaniens
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