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Centrafrique : la France prête à s’investir

La France est en première ligne pour mobiliser la communauté internationale sur la situation en République centrafricaine. Un projet de résolution sera discuté, à New York, lors d'un mini sommet, le 25 septembre, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. L'objectif, dans un premier temps, serait d'apporter un soutien logistique et financier à la Mission internationale de soutien en Centrafrique (Misca) qui doit déployer 3 500 hommes.



Des soldats en patrouille dans les rues de Bangui, le 2 septembre 2013. AFP PHOTO / PACOME PABANDJI
Des soldats en patrouille dans les rues de Bangui, le 2 septembre 2013. AFP PHOTO / PACOME PABANDJI
Si l'on en croit le ministère français des Affaires étrangeres, les discussions sur le contenu du projet de résolution sont bien avancées. Le président français, François Hollande, a profité de son déplacement à Bamako pour s'entretenir avec les présidents de la Communauté économique d’Afrique centrale (CEEAC),
présents aux festivités marquant le début du quinquennat d’Ibrahim Boubacar Keïta.
A (RÉ)ÉCOUTER : Pour la CEEAC, « il faut rapidement mettre la Misca en place à Bangui »

 
La réunion du 25 septembre prochain, à New York, devrait permettre de définir les modalités de soutien financier et logistique à la Misca, la mission de l'Union africaine. L'option de passer la Misca sous bannière onusienne a circulé mais « ce n'est pas un objectif immédiat », dit-on au Quai d'Orsay.
 
Pas d'intervention de l'armée pour l'heure

 
Si la situation s'aggrave à l'intérieur de la Centrafrique, l'armée française pourrait-elle intervenir comme elle l'a fait au Mali ? Ce n'est pas à l'ordre du jour mais le président français a précisé à Bamako, devant les soldats français de l’opération Serval que la France « aurait sans doute à être davantage présente » en RCA.
En tout cas, les déclarations alarmistes de François Hollande incitent à faire le parallèle avec le Mali. Le chef de l'Etat français a prophétisé que le chaos en Centrafrique engendrera le terrorisme et, à ses yeux, le nouveau coup d'Etat à Bangui s'apparente à une confrontation religieuse.
 
Au Mali, c'est justement l'occupation du nord du Mali par des jihadistes et l'application de la charia qui ont décidé l'armée française à intervenir seule les premières semaines du conflit.
 
Un soutien logistique et financier

 
Ainsi que l’a confirmé, ce vendredi 20 septembre, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, il sera question - lors du mini sommet sur la Centrafrique du 25 septembre prochain - d’apporter un soutien de la communauté internationale à la Misca qui doit déployer 3500 soldats. Il n'est pas prévu, pour l'instant, de transformer la force africaine en mission de l'ONU.

Source : Rfi.fr
 

Dépéche

Samedi 21 Septembre 2013 - 10:35


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