Amnesty International et Human Rights Watch veulent empêcher le président de la Gambie de signer une proposition de loi récemment votée contre les homosexuels.
Le 25 août dernier, le parlement gambien a adopté cette proposition de loi afin d’introduire le "crime d’homosexualité aggravée" dans le code pénal.Ces crimes ciblent notamment les gays ayant une relation avec un mineur ou les personnes contaminées par le sida ayant des rapports homosexuels.
Ces pratiques seraient dès lors soumises à une peine d’emprisonnement à vie.
Personnes marginalisées
Yahya Jammeh est connu pour son opposition aux droits des homosexuels.
Graeme Reid, directeur du programme Droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres de Human Rights Watch indique que la nouvelle législation ne ferait que "stigmatiser davantage des personnes marginalisées qui vivent déjà dans un climat de peur et de haine."
En Gambie, aujourd’hui, un homosexuel encourt une peine pouvant aller jusqu’à 14 ans de prison.
Le président gambien a jusqu’au 25 septembre pour approuver ou non la législation anti-gay.
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