
La candidature de Me Wade n’est pas uniquement contestée par Bennoo Siggil Senegaal. L’idée de briguer un troisième mandat est loin de faire l’unanimité au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Après la déclaration défavorable de Me Ousmane Sèye, les déclarations de Me Doudou Ndoye et de Me Massokhna Kane à la prochaine présidentielle viennent imposer l’organisation de « primaires » qui définiront qui sera le candidat du PDS. « Organiser des primaires, pour choisir le candidat du parti au pouvoir à la présidentielle de 2012 », c’est ce que plaident ces membres du comité directeur du PDS qui sont déterminés à pousser Wade vers la sortie.
Néanmoins, cette initiative est pour une large part animée par la crainte d’un résultat désavantageux de la part du Conseil Constitutionnel, à l’encontre de la validité de la candidature de Wade. Me Massokhna Kane, persuadé de l’invalidité de la candidature du chef de l’Etat, défend au micro de la RFM, qu’ « on ne peut pas accepter le risque de disparition du PDS sur la scène politique, si demain la candidature de Wade est refusée par le Conseil Constitutionnel ». « Si à quelques jours des élections, le Conseil Constitutionnel arrête et donne la liste des candidats, sans la candidature de Wade, le PDS est forclos », analyse-t-il, avant de fortifier « et cela nous ne pouvons pas l’accepter ».
Pour rappel, il importe de noter que pour le moment, Abdoulaye Wade, Doudou Ndoye et Massokhna Kane se sont tous déclarés pour candidat du PDS en 2012, même si le premier nommé a déjà été choisi par le comité directeur. Toutefois ce choix n’ôte pas de la tête de Me Massokhna Kane, l’urgence d’organiser des primaires.
Autres articles
-
Retour de Karim Wade au Sénégal : le PDS entretient l'espoir d'un retour imminent
-
Dialogue national du 28 mai : la jeunesse de Taxawu Sénégal annonce sa participation
-
Dialogue national : le gouvernement lance la plateforme numérique « Jubbanti » pour une participation citoyenne élargie
-
Mise en accusation de cinq anciens ministres : l’APR dénonce un “projet funeste” d’éradication du legs Macky Sall
-
Dialogue national du 28 mai : l’APR claque la porte et dénonce une « entreprise de décapitation politique »