C’est la première fois depuis la chute de Mouammar Kadhafi qu’un membre du gouvernement est assassiné. Mais les menaces et les attaques contre les autorités centrales de Tripoli ne sont pas rares.
Début avril, Ali Ghatus, un conseiller du Premier ministre, avait été enlevé sur la route entre Misrata et Tripoli et détenu pendant une dizaine de jours. En septembre, le fils du ministre de la Défense a été kidnappé à l’ouest de Tripoli. Deux mois plus tard, son père rejetait les rumeurs selon lesquelles il aurait été retrouvé.
En octobre, c’est le Premier ministre lui-même qui avait été enlevé pendant quelques heures, arraché à l’aube de son hôtel en plein cœur de la capitale. Ces violences ne sont que très rarement revendiquées, mais elles s’intensifient et se rapprochent de Tripoli.
Depuis plusieurs semaines, le gouvernement d’Ali Zeidan est sur la sellette. Un vote de confiance a déjà été reporté à deux reprises, mais pour de nombreux observateurs, les jours de son gouvernement semblent désormais comptés.
Source : Rfi.fr
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