Après deux années sans candidature satisfaisante, le prix Ibrahim qui récompense la bonne gouvernance des anciens chefs d'État africains, a été attribué ce lundi 10 octobre 2011 à l'ancien président du Cap-Vert, Pedro Pires. Agé de 77 ans, Pedro Pires a dirigé son pays pendant dix ans et, comme le prévoit la Constitution, a laissé sa place le 9 septembre dernier à Jorge Carlos Fonseca.
Le comité d’attribution du prix Ibrahim, qui distingue le leadership d'excellence en Afrique, s'est déclaré impressionné « par la capacité de vision du président Pedro Pires qui l’a conduit à transformer son pays en un modèle de démocratie, de stabilité et de développement ». Une réussite d’autant plus remarquable, précise-t-il, que le Cap-Vert est dépourvu de ressources naturelles et que sa population est dispersée sur plus de 10 îles.
« Sous les dix années de présidence de Pedro Pires, a rappelé Salim Ahmed Salim le président du comité d’attribution, le Cap-Vert est devenu l’un des deux seuls pays africains à sortir de la catégorie des Pays les moins avancés ».
Le jury a également salué la capacité de Pedro Pires à conduire la difficile transition « d’une autocratie basée sur un parti unique à une démocratie pluraliste » et il a mis à l’honneur sa décision de ne pas se représenter à la fin de son second mandat.
L’ancien président cap-verdien recevra, avec cette distinction, une dotation de 5 millions de dollars versés sur dix ans, puis un versement annuel de 200 000 dollars à vie. Le prix récompense un ancien chef d’Etat élu démocratiquement.
Les précédents lauréats du prix Ibrahim ont été le Mozambicain Joaquim Chissano en 2007 et le Botswanais Festus Mogae, en 2008.
En 2009 et 2010, le comité du prix avait décidé de ne pas l’attribuer, faute de candidature satisfaisante.
Le comité d’attribution du prix Ibrahim, qui distingue le leadership d'excellence en Afrique, s'est déclaré impressionné « par la capacité de vision du président Pedro Pires qui l’a conduit à transformer son pays en un modèle de démocratie, de stabilité et de développement ». Une réussite d’autant plus remarquable, précise-t-il, que le Cap-Vert est dépourvu de ressources naturelles et que sa population est dispersée sur plus de 10 îles.
« Sous les dix années de présidence de Pedro Pires, a rappelé Salim Ahmed Salim le président du comité d’attribution, le Cap-Vert est devenu l’un des deux seuls pays africains à sortir de la catégorie des Pays les moins avancés ».
Le jury a également salué la capacité de Pedro Pires à conduire la difficile transition « d’une autocratie basée sur un parti unique à une démocratie pluraliste » et il a mis à l’honneur sa décision de ne pas se représenter à la fin de son second mandat.
L’ancien président cap-verdien recevra, avec cette distinction, une dotation de 5 millions de dollars versés sur dix ans, puis un versement annuel de 200 000 dollars à vie. Le prix récompense un ancien chef d’Etat élu démocratiquement.
Les précédents lauréats du prix Ibrahim ont été le Mozambicain Joaquim Chissano en 2007 et le Botswanais Festus Mogae, en 2008.
En 2009 et 2010, le comité du prix avait décidé de ne pas l’attribuer, faute de candidature satisfaisante.
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