Mercredi 6 juin 2018, soit 21 jours après la mort de l'étudiant Mohamed Fallou Sène. Les auditions ont été effectuées sur ordre du procureur près le tribunal de Grande instance de Saint-Louis Ibrahima Ndoye, l'enquête bouclée dans la même semaine et le dossier transmis au procureur de la République près le tribunal Hors classe de Dakar Serigne Bassirou Gueye.
Le jour du drame, le ministre des Forces armées Augustin Tine avait déjà donné un indice clair sur l'identité du tireur. "Le commandant des opérations, étant encerclé, a senti que ses hommes étaient en danger. Il y a eu une réaction et malheureusement, un jeune étudiant Mohamed Fallou Sène est décédé", déclarait-il le même jour à sa sortie de l'hôpital régional de Saint-Louis où il s'était rendu pour s'enquérir de l'état des blessés des affrontements à l'Université Gaston Berger.
Le ministre de la Justice Ismaila Madior Fall avait également assuré que l'enquête serait bouclée dans la même semaine et que la loi serait appliquée dans toute sa rigueur. "Comme le Procureur l'a très bien annoncé, l'enquête sera bouclée au plus tard à la fin de la semaine. Les responsabilités seront situées et la loi sera appliquée dans toute sa rigueur", disait-il
De son côté le président de la République avait donné des instructions claires pour que les responsabilités soient situées que justice soit faite le plus rapidement possible.
Entre temps, l'identité du tireur a été même révélée par la presse nationale. Le journal Libération dans sa livraison du mercredi 23 mai, renseignait que "le tireur en question est le chef de l’unité envoyée à l’Université Gaston Berger (UGB) sur réquisition du recteur qui avait saisi le commandant de la brigade de gendarmerie de Saint-Louis après que les étudiants ont annoncé la veille qu’ils feraient "nguenté toubab" (restauration gratuite)". La radio Zik Fm est allé jusqu'à donner le nom du lieutenant Sané
Mais depuis 21 jours, les étudiants de l'Université Gaston Berger, par le biais de la Coordination des étudiants de Saint-Louis, réclament toujours en vain, la traduction du ou des coupables devant les juridictions. Ils ont décrété un mot d'ordre de grève illimité, malgré la défaillance de leurs camarades de Dakar, qui ont décidé de d'abandonner la lutte après la décision du chef de l'Etat d'augmenter les bourses et de diminuer les prix des tickets de restauration. Le président de ladite coordination, Antoine Mapal Sambou parle de "hors sujet" du Président Macky Sall, qui selon lui n'a pas encore saisi les véritables préoccupations du mouvement étudiant. Ils réclament justice pour leur camarade Mohamed Fallou Sène et les limogeages du ministre des Finances, du ministre de l'Enseignement supérieur et de celui de l'Intérieur.
Pendant ce temps, le procureur de Dakar Serigne Bassirou Gueye reste aphone sur le dossier de la mort de l'étudiant originaire de Pattar.
Le jour du drame, le ministre des Forces armées Augustin Tine avait déjà donné un indice clair sur l'identité du tireur. "Le commandant des opérations, étant encerclé, a senti que ses hommes étaient en danger. Il y a eu une réaction et malheureusement, un jeune étudiant Mohamed Fallou Sène est décédé", déclarait-il le même jour à sa sortie de l'hôpital régional de Saint-Louis où il s'était rendu pour s'enquérir de l'état des blessés des affrontements à l'Université Gaston Berger.
Le ministre de la Justice Ismaila Madior Fall avait également assuré que l'enquête serait bouclée dans la même semaine et que la loi serait appliquée dans toute sa rigueur. "Comme le Procureur l'a très bien annoncé, l'enquête sera bouclée au plus tard à la fin de la semaine. Les responsabilités seront situées et la loi sera appliquée dans toute sa rigueur", disait-il
De son côté le président de la République avait donné des instructions claires pour que les responsabilités soient situées que justice soit faite le plus rapidement possible.
Entre temps, l'identité du tireur a été même révélée par la presse nationale. Le journal Libération dans sa livraison du mercredi 23 mai, renseignait que "le tireur en question est le chef de l’unité envoyée à l’Université Gaston Berger (UGB) sur réquisition du recteur qui avait saisi le commandant de la brigade de gendarmerie de Saint-Louis après que les étudiants ont annoncé la veille qu’ils feraient "nguenté toubab" (restauration gratuite)". La radio Zik Fm est allé jusqu'à donner le nom du lieutenant Sané
Mais depuis 21 jours, les étudiants de l'Université Gaston Berger, par le biais de la Coordination des étudiants de Saint-Louis, réclament toujours en vain, la traduction du ou des coupables devant les juridictions. Ils ont décrété un mot d'ordre de grève illimité, malgré la défaillance de leurs camarades de Dakar, qui ont décidé de d'abandonner la lutte après la décision du chef de l'Etat d'augmenter les bourses et de diminuer les prix des tickets de restauration. Le président de ladite coordination, Antoine Mapal Sambou parle de "hors sujet" du Président Macky Sall, qui selon lui n'a pas encore saisi les véritables préoccupations du mouvement étudiant. Ils réclament justice pour leur camarade Mohamed Fallou Sène et les limogeages du ministre des Finances, du ministre de l'Enseignement supérieur et de celui de l'Intérieur.
Pendant ce temps, le procureur de Dakar Serigne Bassirou Gueye reste aphone sur le dossier de la mort de l'étudiant originaire de Pattar.
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