Les annonces du président tchadiens ne vont pas apaiser un climat social déjà tendu. Idriss Déby a décrit une situation économique critique. Il a cité notamment la chute du prix du pétrole mais aussi la difficulté, pour le Tchad, à exporter son bétail vers le Nigeria, la Libye et la Centrafrique, à cause notamment de l'insécurité. Des pertes de ressources auxquelles s'ajoutent, selon le président, des hausses de salaires successives accordées dans la fonction publique.
Selon Idriss Déby, l'économie ne peut plus supporter les deux phénomènes en même temps. A cela s'ajoute une grève des fonctionnaires depuis trois mois. Pour le président tchadien, les syndicats qui ont lancé le mouvement, ne se rendent pas compte du contexte économique actuel. Face à la situation, le chef de l'Etat a donc annoncé des mesures pour le moins radicales.
Des baisses de salaires d'abord. Il a visé notamment des primes accordées par l'Etat qu'il décrit comme temporaires, pas éternelles, tout comme la manne pétrolière. Il a parlé également d'un contrôle des prix par le gouvernement. Enfin il a déclaré vouloir interdire que les entreprises étrangères installées au Tchad rapatrient 100 % de leurs bénéfices dans leurs pays d'origine. Il souhaite les obliger à investir en partie sur place.
Son allocution s'est également transformée en charge contre les syndicats. Il a accusé leurs dirigeants d'enrichissement personnel sur le dos des fonctionnaires, allant même jusqu'à les menacer de dissolution s'ils continuent à politiser leur action.
Embarras du gouvernement
Des propos qui gênent pour le moins le gouvernement, d'autant qu'ils n'étaient pas censés être publics. « C'était une réunion interne, ce n'était pas une réunion officielle ouverte, publique, et je crois qu'il y a une mégarde sur le profil même de la conversation, explique Madeleine Alingué, ministre de la Communication. Nous vivons en ce moment une situation de crise et nous savons également que le chef de l'Etat présentera un message à la nation qui certainement abordera toutes les facettes de la situation au Tchad. Une communication plus officielle, plus directe, et qui nous permettra d'éclaircir absolument toutes les préoccupations. »
Reste à savoir si dans son message à la nation il ira aussi loin, alors que l'Union des syndicats du Tchad a déjà promis de ne pas se laisser intimider.
Selon Idriss Déby, l'économie ne peut plus supporter les deux phénomènes en même temps. A cela s'ajoute une grève des fonctionnaires depuis trois mois. Pour le président tchadien, les syndicats qui ont lancé le mouvement, ne se rendent pas compte du contexte économique actuel. Face à la situation, le chef de l'Etat a donc annoncé des mesures pour le moins radicales.
Des baisses de salaires d'abord. Il a visé notamment des primes accordées par l'Etat qu'il décrit comme temporaires, pas éternelles, tout comme la manne pétrolière. Il a parlé également d'un contrôle des prix par le gouvernement. Enfin il a déclaré vouloir interdire que les entreprises étrangères installées au Tchad rapatrient 100 % de leurs bénéfices dans leurs pays d'origine. Il souhaite les obliger à investir en partie sur place.
Son allocution s'est également transformée en charge contre les syndicats. Il a accusé leurs dirigeants d'enrichissement personnel sur le dos des fonctionnaires, allant même jusqu'à les menacer de dissolution s'ils continuent à politiser leur action.
Embarras du gouvernement
Des propos qui gênent pour le moins le gouvernement, d'autant qu'ils n'étaient pas censés être publics. « C'était une réunion interne, ce n'était pas une réunion officielle ouverte, publique, et je crois qu'il y a une mégarde sur le profil même de la conversation, explique Madeleine Alingué, ministre de la Communication. Nous vivons en ce moment une situation de crise et nous savons également que le chef de l'Etat présentera un message à la nation qui certainement abordera toutes les facettes de la situation au Tchad. Une communication plus officielle, plus directe, et qui nous permettra d'éclaircir absolument toutes les préoccupations. »
Reste à savoir si dans son message à la nation il ira aussi loin, alors que l'Union des syndicats du Tchad a déjà promis de ne pas se laisser intimider.
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