« La torture est, en effet, une triste réalité en République du Congo, affirme Roch Euloge Nzobo, directeur exécutif de l’OCDH. Plusieurs cas sont suivis de meurtre, et nombre des cas de torture ne sont pas dénoncés pour diverses raisons, telles que la peur des victimes. Les victimes ont peur des représailles de la part de leurs bourreaux. Et également l’ignorance est aussi l’une des causes de cette non-dénonciation des actes de torture par les victimes ».
Pour les autorités, ce rapport circule encore sous le manteau des responsables de l’OCDH, car, elles ne l’ont pas reçu. Philippe Ongagna, directeur général des droits humains et des libertés fondamentales, pense que ce rapport n’est pas du tout fondé :
« Ce que l’OCDH évoque est totalement faux. Mais si on est dans une organisation des droits de l’homme, eh bien, on ne doit pas passer son temps à la dénonciation – je dirais – calomnieuse, entre guillemets, à tenir des discours pamphlétiques, à rédiger des morceaux de papier pamphlétiques lorsqu’on n’a rien à mettre sous la dent ».
Le Congo a signé et ratifié la Convention contre la torture, les traitements inhumains et dégradants.
RFI