Certains groupes armés ont le sentiment que le gouvernement malien ne fournit pas assez d’efforts pour la reprise rapide des négociations. Ils estiment même que le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, manie le bâton et la carotte, afin de les avoir à l’usure. Faux !, répond-on au sommet de l’Etat malien. Les rebelles refusent de se cantonner. Ils circulent toujours armés dans le nord du Mali. Voilà les propos tenus à Bamako.
Dans les rangs des différents mouvements armés du Nord, les choses ne sont pas aussi simples. Ils ont du mal à parler d’une seule voix, les regroupements se font de plus en plus sur une base tribale.
Mais si les choses n’avancent pas, c’est aussi parce que dans le camp rebelle, chacun a son médiateur préféré. Il y a ceux qui veulent toujours de Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao, il y a les pro-Algériens et les pro-Marocains. En définitive, explique ici un diplomate occidental, il faut tout mettre à plat pour qu’il y ait enfin de véritables négociations.
Source : Rfi.fr
-
Cameroun: les camionneurs en grève après la mort de l'un d'eux
-
Au Nigeria, le manque de contribution des États nourrit la déscolarisation
-
Guinée: l'ONU appelle à un «sursaut national» contre les violences sexuelles après le viol d'une fillette
-
RDC: au moins une dizaine de morts dans un éboulement dans le Sud-Kivu
-
L'armée soudanaise affirme avoir repris le contrôle d'une capitale régionale clé