Ils sont désormais considérés comme illégaux sur le territoire du Congo-Brazzaville.
La majorité de ces candidats à l'asile ont fui les violences en République démocratique du Congo (RDC). D'autres viennent de la République centrafricaine, de la Côte d'Ivoire et du Rwanda.
La Commission qui accorde le statut de réfugié a déclaré à la BBC que la sécurité n'était plus une préoccupation dans leur pays d'origine.
Mais pour Loamba Moké, président de l'organisation des droits humains ADHUC, les autorités congolaises doivent assumer leurs responsabilités et régulariser les demandeurs d'asile.
"Certains réfugiés n'ont pas de papiers, donc ils ne peuvent même pas sortir. Ils risquent d'être arrêtés et renvoyés dans leur pays" a déploré M. Moké.
La plupart d'entre eux vivent depuis longtemps au Congo-Brazzaville. C'est la situation d'Asani Kimankutu, un ancien avocat de la RDC.
"Quand vous avez le statut de réfugié, ils doivent vous offrir de l'aide. (…) je vis ici depuis 17 ans, mais il n'y a pas de solution permanente" explique-t-il.
C'est la première fois que le Congo refuse de régulariser un si grand nombre de réfugiés .
Des ONG ont récemment accusé le gouvernement du Congo-Brazzaville d'avoir expulsé des ressortissants de RDC en ayant recours à la force.
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