Raila Odinga, opposant historique et candidat malheureux une nouvelle fois, à l’élection présidentielle au Kenya a donc décidé d’emprunter la voie légale, et n’appelle pas ses partisans à prendre la rue, comme le craignaient nombre d’observateurs ces derniers jours.
« Nous avons décidé de saisir la Cour et de montrer au monde la fabrication d'un pouvoir généré par ordinateur », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse ce mercredi 16 août à Nairobi. Une fois saisie, la date limite étant ce vendredi 18 août, la Cour suprême a 14 jours pour rendre son arrêt.
C’était une annonce très attendue. Raila Odinga avait d’abord annoncé qu’il dévoilerait sa stratégie hier, mardi 15 août, avant de reporter le rendez-vous à ce mercredi.
Choix de la voie légale
Les résultats proclamés vendredi 11 août par la Commission électorale indépendante donnent Uhuru Kenyatta, président sortant, a obtenu 54,27% des voix contre 44,74% à son principal opposant Raila Odinga. Lequel juge toujours que le scrutin a été entaché de fraudes. « Ce n’est que le début, nous n’allons pas accepter [le résultat] et aller de l’avant », a par ailleurs déclaré Raila Odinga lors de son intervention devant la presse.
« Nous défendrons nos droits de se rassembler et de manifester. Nous organiserons des veillées, des minutes de silence, nous battrons le tambour et ferons tout ce qui est possible pour attirer pacifiquement l'attention sur ces injustices électorales flagrantes », a-t-il ajouté, insistant sur le fait que « les Kényans n'ont pas besoin de recourir à la violence pour obtenir justice ».
Fortes pressions
Après avoir dans un premier temps semblé choisir l’option de la confrontation par la rue, en demandant notamment, dimanche, à ses partisans de se mettre en grève, Raila Odinga semble donc s’être rangé à une stratégie légaliste. Le leader historique de l’opposition, à la tête de la NASA, principale coalition de l’opposition, était soumis à de fortes pressions.
Son parti a contesté la crédibilité des résultats de l’élection dès que les premiers résultats provisoires ont été connus. Mais si, en 2007, le processus électoral avait bel et bien été entaché de fraudes, cette fois, les observateurs internationaux déployés en masse pour scruter au plus près le processus électoral ont tous affirmé que les élections avaient été crédibles et transparentes.
Avec AFP
« Nous avons décidé de saisir la Cour et de montrer au monde la fabrication d'un pouvoir généré par ordinateur », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse ce mercredi 16 août à Nairobi. Une fois saisie, la date limite étant ce vendredi 18 août, la Cour suprême a 14 jours pour rendre son arrêt.
C’était une annonce très attendue. Raila Odinga avait d’abord annoncé qu’il dévoilerait sa stratégie hier, mardi 15 août, avant de reporter le rendez-vous à ce mercredi.
Choix de la voie légale
Les résultats proclamés vendredi 11 août par la Commission électorale indépendante donnent Uhuru Kenyatta, président sortant, a obtenu 54,27% des voix contre 44,74% à son principal opposant Raila Odinga. Lequel juge toujours que le scrutin a été entaché de fraudes. « Ce n’est que le début, nous n’allons pas accepter [le résultat] et aller de l’avant », a par ailleurs déclaré Raila Odinga lors de son intervention devant la presse.
« Nous défendrons nos droits de se rassembler et de manifester. Nous organiserons des veillées, des minutes de silence, nous battrons le tambour et ferons tout ce qui est possible pour attirer pacifiquement l'attention sur ces injustices électorales flagrantes », a-t-il ajouté, insistant sur le fait que « les Kényans n'ont pas besoin de recourir à la violence pour obtenir justice ».
Fortes pressions
Après avoir dans un premier temps semblé choisir l’option de la confrontation par la rue, en demandant notamment, dimanche, à ses partisans de se mettre en grève, Raila Odinga semble donc s’être rangé à une stratégie légaliste. Le leader historique de l’opposition, à la tête de la NASA, principale coalition de l’opposition, était soumis à de fortes pressions.
Son parti a contesté la crédibilité des résultats de l’élection dès que les premiers résultats provisoires ont été connus. Mais si, en 2007, le processus électoral avait bel et bien été entaché de fraudes, cette fois, les observateurs internationaux déployés en masse pour scruter au plus près le processus électoral ont tous affirmé que les élections avaient été crédibles et transparentes.
Avec AFP
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