Depuis le Maroc, Pokpa Sakouvogui, un jeune guinéen âgé de 26 ans, ancien boursier guinéen, mène un combat sans relâche pour tenter de sauver son village, N'zénié, qui selon lui, risque de disparaître si rien n’est fait.N’zénié, un village comptant environ 500 habitants, on enregistre plus de 60 morts en raison du virus Ebola, selon la liste nominative transmise à Guinéenews par ce jeune géologue.
Pour lui, sans l’ombre d’un doute, son village serait complètement isolé par les autorités compétentes, en raison de l’absence des services de l’Etat et de routes praticables en cette saison de pluie. Sur place, « il n’y a aucune structure sanitaire, donc les malades n’ont aucune prise en charge, en dépit de la présence de quelques agents locaux arborant des vêtements estampés du signe de la croix rouge. Ils participent aux enterrements mais ne font rien pour les malades…», affirme–t-il.
Conscient des menaces liées à l’expansion du virus Ebola dans son village, Pokpa « lance un SOS aux autorités compétentes afin de les prier de diligenter l’envoi d’une équipe d’agents de santé et de médecins spécialistes à N’zénié, afin de stopper la propagation de cette épidémie qui ne fait que des ravages. L’épidémie a déjà touché certains villages environnants tels que Zinigrozou, Nobrotono et nos autorités ignorent complètement cette situation … ».
Le jeune ressortissant dit ne pas comprendre cet abandon de son village avec ses habitants, situé à 105 km de Macenta, dans la sous-préfecture de Fassankoni, à seulement 7 km du Libéria. En attendant une prise en charge qui tarde à venir, Pokpa, nourrit encore l’espoir d’être entendu avant que l’irréparable ne se produise. « J’ai déjà fais des tentatives en envoyant un message de SOS au président de la République via son compte Facebook et aussi, à l’occasion de la visite du Premier ministre au Maroc, je lui ai adressé une lettre par le biais de l’association des étudiants, qu’il n’a pas réceptionné apparemment. »
Selon les informations recueillies par Guineenews, la gestion de la crise Ebola à Nzénié a connu, il y a quelques mois, une révolte des villageois, lorsqu’une femme souffrante avait rendu l’âme après une injection qu’elle aurait reçue. De même, une demande de recensement des membres de la famille de la défunte, sans une explication quelconque, aurait favorisé la panique auprès des villageois qui ont ainsi alimenté des interprétations et des méfiances à l’égard des agents de la croix rouge. Mais, est ce une raison pour ignorer carrément les ravages d’Ebola dans ce village solitaire ? Une affaire à édifier.
Pour lui, sans l’ombre d’un doute, son village serait complètement isolé par les autorités compétentes, en raison de l’absence des services de l’Etat et de routes praticables en cette saison de pluie. Sur place, « il n’y a aucune structure sanitaire, donc les malades n’ont aucune prise en charge, en dépit de la présence de quelques agents locaux arborant des vêtements estampés du signe de la croix rouge. Ils participent aux enterrements mais ne font rien pour les malades…», affirme–t-il.
Conscient des menaces liées à l’expansion du virus Ebola dans son village, Pokpa « lance un SOS aux autorités compétentes afin de les prier de diligenter l’envoi d’une équipe d’agents de santé et de médecins spécialistes à N’zénié, afin de stopper la propagation de cette épidémie qui ne fait que des ravages. L’épidémie a déjà touché certains villages environnants tels que Zinigrozou, Nobrotono et nos autorités ignorent complètement cette situation … ».
Le jeune ressortissant dit ne pas comprendre cet abandon de son village avec ses habitants, situé à 105 km de Macenta, dans la sous-préfecture de Fassankoni, à seulement 7 km du Libéria. En attendant une prise en charge qui tarde à venir, Pokpa, nourrit encore l’espoir d’être entendu avant que l’irréparable ne se produise. « J’ai déjà fais des tentatives en envoyant un message de SOS au président de la République via son compte Facebook et aussi, à l’occasion de la visite du Premier ministre au Maroc, je lui ai adressé une lettre par le biais de l’association des étudiants, qu’il n’a pas réceptionné apparemment. »
Selon les informations recueillies par Guineenews, la gestion de la crise Ebola à Nzénié a connu, il y a quelques mois, une révolte des villageois, lorsqu’une femme souffrante avait rendu l’âme après une injection qu’elle aurait reçue. De même, une demande de recensement des membres de la famille de la défunte, sans une explication quelconque, aurait favorisé la panique auprès des villageois qui ont ainsi alimenté des interprétations et des méfiances à l’égard des agents de la croix rouge. Mais, est ce une raison pour ignorer carrément les ravages d’Ebola dans ce village solitaire ? Une affaire à édifier.
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